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Ces deux strophes magnifiques peuvent être chantées après la lecture d'Evangile au début de la
Liturgie divine des dimanches de la Consécration de l'Église (le premier dimanche de l'année liturgique syriaque) et de la Rénovation de l'Église (le deuxième dimanche de l'année
liturgique)
Paroles :
Qroleh Aloho
l-Muché men sanyo
O Hokhan émar léh:
"Hwi Li Rab bayto
'al mashkanzabuno
Ow 'al kul mo Dith béh"
Halleluia éw Halleluia
"Shamesh kohnutho"
Qri l-kohné d-'olîn L-ghaw beth qdoushqoudshîn
ow hokhan émar l-houn:
" Ashigh idaykoun
odakaou lebaykhoun
L-madbho 'olitoun"
Halleluia ew halleluia
"Nouro mshamshitoun"
traduction:
Dieu appela Moïse du
buisson et lui dit :
« Veilles désormais en mon nom sur le Tabernacle et sur tout ce qu'il contient »
Alléluia, alléluia
et sers le Sacerdoce !
Appelle les prêtres qui entrent dans le Sanctuaire et dis-leur :
-« Lavez vos mains et purifiez vos cœurs avant d' entrer dans le sanctuaire »
Alléluia, alléluia
« Car vous allez servir un feu ! »
"Ces deux strophes magnifiques peuvent être chantées après la lecture d'Evangile au début de la Liturgie divine des
dimanches de la Consécration de l'Église (le premier dimanche de l'année liturgique syriaque) et de la Rénovation de l'Église (le deuxième dimanche de l'année liturgique). Ils
traitent un sujet très important : l'origine vétérotestamentaire du ministère sacerdotal comme un ordre divin et la place centrale du sacerdoce dans l'Église chrétienne !
La première strophe parle de la convocation de Moïse par Dieu sur la montagne de Sinaï, la demande à Moïse de construire le Tabernacle où les sacrifices auraient lieu et l'ordre
donné au Grand Moïse d'exercer ou de servir le sacerdoce (en syriaque: kohnoutho).
La deuxième strophe insiste sur les qualités morales des prêtres qui doivent non seulement laver leurs mains (c'est-à-dire non pas seulement le corps) mais aussi il faut qu'ils
purifient leurs cœurs avant d'entrer dans le sanctuaire car ils serviront le feu ! Le sacerdoce en tant qu'un ministre majeur et ordre divin est désigné ici par le « feu (nouro)
».
L'Église reçoit cet ordre divin et l'applique toujours : les qualités du prêtre doivent être exemplaires pour le peuple chrétien car le prêtre qui célèbre la Liturgie divine tient
dans ses mains le Corps et le Sang du Christ qui sont (nouhro et nouro) : lumière et feu ! "