Père saint, ton Fils unique, Premier des Grands Prêtres, a déposé son âme pour le salut du monde déchu et pour nous permettre de devenir enfants de Dieu et habitants de ton Royaume au jour sans crépuscule, accorde au défunt (N) le pardon et la joie éternelle ; nous intercédons pour lui par cette prière :
Seigneur, Juge tout-compatissant, accorde à ton serviteur la douceur du paradis.
Saint Ange Gardien, envoyé de Dieu, viens prier pour ton protégé, que tu as accompagné sur tous les chemins de la vie, que tu as sauvegardé et guidé, lance avec nous cet appel au Sauveur miséricordieux.
Seigneur, détruis le manuscrit des péchés de ton serviteur (N) ;
guéris les plaies de son âme ;
que sur terre ne restent pas de lui de souvenirs amers ;
fais grâce pour lui à ceux qui l’ont peiné et à ceux qu’il a chagrinés ;
recouvres ses imperfections du lumineux vêtement de ta Rédemption ;
donne-lui la joie par ta miséricorde infinie ;
toi, l’ineffable, le grand et le merveilleux, montre-toi à lui.
Ô Juge tout-compatissant, rends ton serviteur (N) digne des douceurs du paradis.
Telle une inconsolable tourterelle, l’âme voltige par les plaines, méditant, de la hauteur de l’intelligence divine, sur les péchés et les tentations des voies du passé, emplie de chagrin pour chaque jour sans retour, perdu sans profit ; mais fais grâce à ton serviteur, ô Maître, qu’il entre dans ta paix, s’écriant : Alléluia !
Si ton Fils a souffert pour le monde entier, s’il a versé des larmes et transpiré en gouttes de sang, pour les vivants et les morts, qui pourrait retenir notre prière pour le défunt ? Par lui qui est descendu jusqu’aux enfers, nous prions pour le salut de ton serviteur (N).
Ô Donateur de vie, illumine-le de ta lumière,
qu’il soit un avec toi, Père, Fils et Saint Esprit.
Toi, qui nous appelles tous dans ta vigne, ne manque pas de l’éclairer de ta lumière.
Dispensateur généreux des récompenses éternelles, fais-le fils de ton Palais ;
rends à son âme les forces de sa pureté première ;
qu’en son nom se multiplient les œuvres bonnes.
Ô Juge tout-compatissant, rends ton serviteur (N) digne des douceurs du paradis.
(ne figurent pas les kondak et ikos 3)
Les tempêtes de la vie sont passées, les souffrances terrestres terminées, les ennemis et leur méchanceté, sans force ; mais fort est l’amour qui délivre de la ténèbre éternelle et sauve, ô Dieu, tous ceux qui élèvent vers toi ce chant hardi : Alléluia !
Tu es pour nous la miséricorde, où n’entrent pas les comptes ; tu es l’unique Libérateur et l’unique Sauveur ; et comme Simon de Cyrène a aidé le Christ à porter la croix, ô Tout-Puissant, de même maintenant, accomplie le salut de nos proches par le secours de notre prière.
Seigneur, tu nous as commandé de porter le fardeau les uns des autres,
par l’intercession de nos proches, tu nous pardonnes après la mort.
Toi qui as établi une relation d’amour entre les défunts et les vivants.
que les prières de ceux qui l’aiment servent au salut de ton serviteur (N) ;
entends les cris de son cœur s’élevant de notre bouche.
Ô Juge tout-compatissant, rends ton serviteur (N) digne des douceurs du paradis.
Ô Dieu, reçois son dernier soupir désolé, comme la prière du bon larron. Il s’est éteint sur la croix de la vie, fais-le héritier de ta promesse, comme tu l'as fait pour le bon larron : " Amen, Je te le dis, tu seras avec moi au paradis ", où la multitude des pécheurs repentis chante dans la joie : Alléluia !
Que ton Fils, crucifié pour nous, étende sa main et par les gouttes de son Sang précieux, qu’il lave sans laisser de trace tous les péchés commis en sa vie. Par sa respectable nudité, qu’il réchauffe son âme dénudée, devenue orpheline.
Seigneur, tu connaissais sa vie dès avant sa naissance et tu l’as aimé ;
tu le voyais de loin et tu tendais vers lui ton amour infini.
Nous demandons pour lui le pardon des ses fautes,
rendu possible par le sanglant Golgotha.
Ô Dieu tout-puissant, par la mort du Christ pour lui,
par sa mise au tombeau, sanctifie son repos dans la tombe.
Que ton Fils ressuscité d’entre les morts emporte vers toi son âme aigrie.
Ô Juge tout-compatissant, rends ton serviteur (N) digne des douceurs du paradis.
Il dort du sommeil de la tombe : mais son âme ne sommeille pas, elle t’espère, Seigneur, elle a soif de toi, le saint Fiancé éternel. Que s’accomplissent sur le défunt les Paroles de ton Christ : " Celui qui mange ma Chair et boit mon Sang aura la vie éternelle ". Donne-lui à manger de la manne du secret et de chanter auprès de ton autel : Alléluia !
La mort l’a séparé de tous ses proches, l’âme s’est éloignée, ceux qui le connaissaient se désolent, les barrières de la chair sont détruites, et tu t’es découvert, dans l’inaccessible grandeur de la Divinité, avec l’attente de la réponse.
Seigneur, Amour au-dessus de toute compréhension, prends pitié de ton serviteur ;
pardonne l’infidélité de son cœur.
par les espérances trompées, naissait la nostalgie vers toi,
souviens-toi de ces heures où son âme frémissait d’enthousiasme pour toi.
Accorde au défunt la joie non terrestre et le repos dans le sein d’Abraham.
Unique fidèle, sans changement, accueille-le auprès de toi.
Ô Juge tout-compatissant, rends ton serviteur (N) digne des douceurs du paradis.
Nous croyons à la durée limitée de notre séparation. Nous t’ensevelissons, comme la graine dans le champ, tu repousseras dans un autre pays. Que périsse dans la tombe l’ivraie de tes péchés, et les œuvres bonnes s’y illumineront, là où les semences du bien apportent des fruits impérissables, où les âmes saintes chantent : Alléluia !
Lorsque le sort du défunt deviendra oubli, lorsque son image s’assombrira dans les cœurs, et que le temps effacera avec la tombe l’ardeur de la prière pour lui, alors, toi, ne l’abandonne pas, donne la joie à l’âme solitaire.
Ô Dieu, ton Amour ne se refroidit pas,
ton bon vouloir est inépuisable.
Les prières de l’Église pour ton serviteur défunt ne se taisent pas,
que ses péchés soient lavés par l’Offrande du Sacrifice non sanglant.
Par l’intercession de tous les saints, accorde-lui la grâce de prier pour les vivants ;
aux jours de nos épreuves, reçois son intercession pour nous.
Ô Juge tout-compatissant, rends ton serviteur (N) digne des douceurs du paradis.
Prions avec des larmes, tant qu’est douloureusement frais le souvenir du défunt, faisons mémoire de son nom, nuit et jour, par des aumônes nourrissant ceux qui ont faim, chantant du fond de l’âme : Alléluia !`
Le visionnaire Jean le Théologien a vu auprès du trône de l’Agneau de Dieu une immense foule, tout de blanc vêtue ; c’étaient tous ceux qui venaient de la grande tribulation. Ils te servent, toi notre Dieu, nuit et jour dans la joie et tu habites avec eux, et la souffrance et la peine ne les effleureront plus.
Seigneur, fais se joindre à eux ton serviteur (N),
qui a beaucoup souffert et peiné en sa vie ;
tu connais toutes ses heures amères et ses lourdes minutes ;
sur terre il a eu chagrins et soucis, donne-lui au ciel, la joie,
et accorde-lui les délices des sources d’eau vive ;
sèche toute larme de ses yeux,
et fais-le entrer là où le soleil ne brûle pas, mais vivifie par ta Vérité.
Ô Juge tout-compatissant, rends ton serviteur (N) digne des douceurs du paradis.
Terminé le voyage sur terre, quel bienheureux passage au monde de l’Esprit, quelle contemplation de choses nouvelles et de beauté célestes, inconnues du monde terrestre, l’âme revient dans sa patrie, où le clair soleil de la Vérité divine illumine ceux qui chantent : Alléluia !
Si ton reflet et ta trace rayonnent sur le visage des mortels, comment es-tu alors toi-même ? Si les fruits de tes mains sont tellement merveilleux et que la terre reflète seulement ton ombre, dans une grandeur indescriptible, comment doit être alors ta Face visible. Fais se découvrir ta Gloire à ton serviteur (N).
Ô Dieu, fais-le voir et entendre la Liturgie céleste
afin que sa joie soit complète.
Raffermis son espérance de la rencontre dans les demeures des bienheureux
et accorde-nous de ressentir la force bienfaisante de la prière pour les défunts.
Ô Juge tout-compatissant, rends ton serviteur (N) digne des douceurs du paradis.
Notre Père, reçois dans ton Royaume celui qui s’est éteint, là où il n’y a ni péché, ni mal, là où la Sainte Volonté est inébranlable, là où, dans l’assemblée des âmes les plus pures et des anges sans défaut, brille ton Nom bienfaisant et où règne le parfum de la glorification : Alléluia !
En ce jour-là, les Anges établiront ton trône, ô Juge, et tu illumineras le monde de ta gloire, portant la rémunération à chacun. Jette alors un regard compatissant sur ton humble serviteur (N) et dit lui : " Viens à ma droite ! "
Seigneur, toi seul as le pouvoir de remettre les péchés ;
pardonne-lui donc ses péchés oubliés ou cachés par honte ;
libère-le de l’iniquité dû à la faiblesse ou l’ignorance,
et délivre-le des profondeurs sans lumière du désespoir infernal.
Qu’il hérite de tes demeures vivifiantes ;
ajoute-le aux bénis de tous les siècles
et accorde-lui la béatitude qui ne cesse jamais.
Ô Juge tout-compatissant, rends ton serviteur (N) digne des douceurs du paradis.
Maître de toute Bonté, que s’ouvrent au défunt les portes ensoleillées du Paradis, que viennent à sa rencontre dans l’allégresse les assemblées des justes et des saints, la foule de ses proches et de ceux qui l’aiment, que se réjouissent pour lui tes Anges porteurs de lumière, qu’il voit aussi la Théotokos, là où résonne victorieusement : Alléluia !
Par ton souffle revivent les fleurs, la nature ressuscite, des foules de minuscules créatures s’éveillent. Ton regard est plus clair que les cieux printaniers, ton Amour, ô Dieu, plus chaud que les rayons du soleil. De la poussière terrestre tu as ressuscité la chair périssable de l’homme, pour l’épanouissement à la vie éternelle, alors éclaire aussi ton serviteur (N) de la lumière de tes Bontés.
Seigneur, les bienfaits de la vie sont en ta main,
en ton regard la Lumière et l’Amour,
libère de la mort éternelle spirituelle le défunt
qui s’est endormi dans l’espérance.
Éveille-le, lorsque les ronces de la terre se revêtiront de la couleur de l’éternité
et que rien n’assombrisse son dernier sommeil terrestre,
Bonheur fidèle et but de notre existence.
Ô Juge tout-compatissant, rends ton serviteur (N) digne des douceurs du paradis.
Ô Christ ! Tu es Royaume Céleste, tu es terre des humbles, tu es demeure de ceux qui espérent en toi, tu es boisson parfaitement nouvelle, tu es le vêtement et la couronne des bienheureux, tu es la couche du repos des saints ! C’est à toi qu’appartient la glorification : Alléluia !
Par l’image des paisibles parcs d’une beauté non terrestre, et des demeures aussi claires que le soleil, et dans la perfection des chants célestes, tu nous a découvert la félicité de ceux qui t’aiment.
Seigneur, que ton serviteur entre dans ta joie ;
revêts-le de l’illumination de ta Gloire ;
qu’il entende le chant ineffable des chérubins,
qu’il s’élève de gloire en gloire,
et qu’il voit la splendeur de ta Face.
Ô Juge tout-compatissant, rends ton serviteur (N) digne des douceurs du paradis.
Ô Dieu saint et immortel, à la minuit du péché et de l’incrédulité, arrivant du Ciel avec les Anges, pour juger le monde entier, ouvre les portes de ton palais glorieux à ton serviteur (N), qu’avec les foules innombrables des saints, il chante dans les siècles :
Alléluia, Alléluia, Alléluia !
Saint Ange Gardien, envoyé de Dieu, viens prier pour ton protégé, que tu as accompagné sur tous les chemins de la vie, que tu as sauvegardé et guidé, lance avec nous cet appel au Sauveur miséricordieux.
Seigneur, détruis le manuscrit des péchés de ton serviteur (N) ;
guéris les plaies de son âme ;
que sur terre ne restent pas de lui de souvenirs amers ;
fais grâce pour lui à ceux qui l’ont peiné et à ceux qu’il a chagrinés ;
recouvres ses imperfections du lumineux vêtement de ta Rédemption ;
donne-lui la joie par ta miséricorde infinie ;
toi, l’ineffable, le grand et le merveilleux, montre-toi à lui.
Ô Juge tout-compatissant, rends ton serviteur (N) digne des douceurs du paradis.
Père saint, ton Fils unique, Premier des Grands Prêtres, a déposé son âme pour le salut du monde déchu et pour nous permettre de devenir enfants de Dieu et habitants de ton Royaume au jour sans crépuscule, accorde au défunt (N) le pardon et la joie éternelle ; nous intercédons pour lui par cette prière :
Seigneur, Juge tout-compatissant, accorde à ton serviteur la douceur du paradis.
FAIRE CELEBRER DES MESSES POUR LES DEFUNTS , POURQUOI ?
La Messe est le renouvellement non sanglant, satisfactoire et propitiatoire de l'Unique Sacrifice que le Christ offre à Son Père, comme Pontife de la Nouvelle Alliance, sur le bois de la Croix (St Qurbana).
C'est un bien spirituel inestimable. ELLE N'A PAS DE PRIX!
Par l'offrande des Messes pour les vivants et les défunts, vous vous unissez, vous participez au Sacrifice du Christ notre Chef, aussi l'offrande des Messes fait partie intégrante du "DENIER DU CULTE" :
En conséquence, le montant des offrandes de Messes que vous confieriez à tout prêtre de notre Métropolie de l'Eglise Syro-Orthodoxe-Francophone ferait donc l'objet d'un reçu que nous vous enverrions (pour déduction à raison de 66 °/° de votre revenu imposable) pour votre participation à la vie de l'Eglise par le "DENIER DU CULTE".
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Loffrande pour l'inscription à la Messe perpétuelle célébrée mensuellement (ainsi qu'aux prières journalières) pour les défunts de vos familles ou de vos amis en notre Monastère métropolitain et que vous inscrivez à notre "Fraternité de prière pour les défunts" est par ailleurs estimée à 28 euros par défunt inscrit.
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Mise au tombeau du Christ |
La Pannychide est un office de requiem, célébré séparément de l’office des funérailles. Auparavant, il durait " toute la nuit ", d’où son nom. On le célèbre après le trépas et jusqu’au funérailles, autant de fois qu’on le souhaite. Avec cet office aussi, on fait mémoire du défunt le troisième jour, le neuvième et le quarantième, puis au jour anniversaire du décès.
Deux fois par an, avant le Grand Carême et avant la Pentecôte, on prie pour tous les défunts. Ces jours-là on porte à l’Église des gâteaux faits de blé et de miel. Après la célébration de Pâques, on porte sur les tombes, au cimetière, des œufs teintés ou décorés, en symbole de l’universelle résurrection à venir.
Le texte qui suit est celui de l’Office de la " Petite Pannychide ", plus courte que la " Grande Pannychide ". La Grande Pannychide inclut le chant du Psaume 118 au complet, alors qu’il est omis dans la Petite Pannychide. Aussi, le canon des défunts est chanté ou récité au complet pour la célébration de la Grande Pannychide, alors qu’il est abrégé pour la Petite Pannychide. D’autres prières peuvent être omises ou abrégées pour la Petite Pannychide.
La Grande Pannychide est un office célébré " pour nos pères et frères défunts et pour tous les orthodoxes défunts ". La Petite Pannychide n’est pas appliquée à tous les défunts en général, mais seulement à tel ou tel défunt ou groupe de défunts, souvent à la demande des parents ou amis.
Une forme encore plus brève d’office pour les défunts, c’est la partie finale de la Pannychide, que les Slaves appellent " Litie " et les Grecs " Trisagion ". Dans cet office, on a seulement le Trisagion, les tropaires, la litanie des défunts, le congé et le souhait d’éternelle mémoire. La Litie ou Trisagion est inséparable d’un office majeur, tel que les vêpres, les matines ou la Divine Liturgie. Dans l’usage grec, la Pannychide est moins pratiquée que dans l’usage slave, alors que les grecs ajoutent souvent le " Trisagion " à la fin de la Divine Liturgie.
Également, en semaine, on peut inclure une ecténie et une prière pour les défunts dans la célébration de la Divine Liturgie. Cette ecténie est insérée entre l'ecténie après l'Évangile et les prières pour les catéchumènes.
Le texte complet des Pannychides, avec les indications pour la célébration à divers moments liturgiques, se trouve dans le Grand Euchologe et Arkhiératikon (P. Denis Guillaume, Diaconie Apostolique, 1992). La Grande Pannychide, la Petite Pannychide et l'Office de la Litie ou du Trisagion, ainsi que les canons de Théophane pour les défunts, sont également contenus dans une autre publication de la Diaconie Apostolique, Grande et Petite Pannychide (Offices de Requiem) (1982).
Le prêtre, revêtu de l’étole et de la chasuble et portant la croix manuelle et l’encensoir, quittent le sanctuaire par les portes saintes pour se rendre dans la nef, précédé d’un serviteur portant un cierge allumé. Ils se tiennent devant le tétrapode (1), où se trouve le plateau contenant les colybes (2). Les fidèles allument une cierge.
(1) Tétrapode : Table carrée à quatre pieds, revêtue d’étoffe. Sur la table se trouve généralement un " calvaire " de bois ou de métal, représentant le Christ en croix entouré des témoins de la Passion ; devant le calvaire, une planche percée de trous ou quelque objet analogue permettant de planter les cierges de dévotion ; sur le devant de la table on dépose le plateau contenant les colybes.
(2) Colybes : Gâteau de grains de froment bouillis, de raisins secs et de miel, et recouvert d’une couche de sucre de pâtissier ; des fruits confits ou des dragées argentées forment le dessin d’une croix et ornent le bord du gâteau. Celui-ci est distribué, à la fin de la pannychide, aux fidèles présents, qui le consomment dans l’église, pour communier au souvenir du défunt, en se rappelant la parole du Christ : Si le grain de blé ne tombe en terre et ne meurt, il demeure seul; s’il meurt, il porte beaucoup de fruit ( Jean 12, 24).
PRIÈRES INITIALES
PRÊTRE : Béni soit notre Dieu, en tout temps,
maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.LECTEUR : Amen.
Si l’on veut abréger, on passe directement à la Grande Litanie ;
:
sinon, le lecteur dit les prières initialesLECTEUR : Amen. Gloire à toi, notre Dieu, gloire à toi.
Roi du ciel, Consolateur, Esprit de vérité,
toi qui es partout présent et qui remplis tout,
Trésor des bons et Donateur de vie,
viens et demeure en nous,
purifie-nous de toute souillure
et sauve nos âmes, toi qui es bonté.Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, aie pitié de nous. (3 fois)
Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit,
maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen.Très Sainte Trinité, aie pitié de nous.
Seigneur, remets nos péchés.
Maître, pardonne nos iniquités.
Saint, visite-nous et guéris nos infirmités, à cause de ton Nom.Kyrie eleison. (3 fois)
Gloire au Père... Maintenant…Notre Père qui es aux cieux,
que ton Nom soit sanctifié, que ton règne arrive,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain substantiel,
remets-nous nos dettes comme nous remettons à nos débiteurs,
et ne nous soumets pas à l’épreuve, mais délivre-nous du Malin.PRÊTRE : Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire,
Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours et aux siècles des siècles.LECTEUR : Amen. Kyrie eleison. (12 fois)
Gloire au Père... Maintenant…Venez, adorons, prosternons-nous devant Dieu, notre Roi.
Venez, adorons, prosternons-nous devant le Christ, notre Roi et notre Dieu.
Venez, adorons, prosternons-nous devant le Christ lui-même, notre Roi et notre Dieu.PSAUME 90
Celui qui demeure à l’abri du Très-Haut
et repose à l’ombre du Puissant
dit au Seigneur : " Mon secours, mon refuge,
mon Dieu en qui je me confie. "
Lui te délivrera du filet de l’oiseleur
et de la parole mortelle.
Il te couvrira de ses ailes,
et sous son plumage tu espéreras,
sa vérité est un bouclier et une cuirasse.
Tu ne craindras ni la terreur de la nuit,
ni la flèche qui vole le jour,
ni la peste qui s’avance dans les ténèbres,
ni la ruine, ni le démon de midi.
Que mille tombent à ton coté et dix mille à ta droite,
rien ne pourra t’atteindre.
Mais tu verras de tes yeux,
tu contempleras le châtiment des pécheurs :
car toi, Seigneur, tu es mon espérance,
ô Très-Haut, tu as établi en moi ta demeure.
Le malheur ne rôdera pas autour de toi,
le fléau n’approchera pas de ta tente.
Car il a ordonné pour toi à ses anges
de te garder dans toutes tes voies.
Dans leurs mains ils te porteront,
de peur que ton pied ne heurte une pierre.
Tu marcheras sur l’aspic et le basilic,
tu fouleras le fauve et le dragon.
Parce qu’il espère en moi, je le délivrerai,
je le protégerai puisqu’il connaît mon Nom.
Il m’invoquera et je l’exaucerai,
je serai avec lui dans la détresse,
je le sauverai et je le glorifierai.
Je le rassasierai de longs jours
et je lui ferai voir mon salut.Gloire au Père... Maintenant...
Alléluia, alléluia, alléluia, gloire à toi, ô Dieu. (3 fois)
Kyrie eleison. (3 fois)GRANDE LITANIE
Le prêtre encense le tétrapode en disant la Grande Litanie (de même pour les autres Litanies).
PRÊTRE : En paix prions le Seigneur.
CHŒUR : Kyrie eleison. (et ainsi pour les demandes suivantes)
PRÊTRE : Pour la paix qui vient d’en haut et pour le salut de nos âmes, prions le Seigneur.
Pour notre (nos) défunt (e)(s) de bienheureuse mémoire et pour la rémission de ses (leurs) péchés, prions le Seigneur.
Pour le (la, les) serviteur (servante)(s) de Dieu N. d’éternelle mémoire, afin qu’il (elle)(s) trouve (nt) le repos, l’apaisement et la béatitude, prions le Seigneur.
Pour que lui (leur) soient remises toutes ses (leurs) fautes volontaires et involontaires, prions le Seigneur.
Pour qu’il (elle)(s) se tienne (nt), sans encourir de condamnation, devant le redoutable trône du Roi de gloire, prions le Seigneur.
Pour ceux qui pleurent et sont dans la peine, attendant la consolation du Christ, prions le Seigneur.
Pour que lui (leur) soient épargnés toute peine, tristesse et gémissements, et qu’il (elle)(s) demeure (nt) en un lieu qu’illumine la face de Dieu, prions le Seigneur.
Afin que le Seigneur notre Dieu établisse son (leur) âme dans le séjour de la lumière, de la fraîcheur et de la paix, là où se trouvent tous les justes, prions le Seigneur.
Pour qu’il (elle)(s) prenne (nt) place dans le sein d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, prions le Seigneur.
Pour être délivrés de tout mal, de tout danger, de toute inquiétude, prions le Seigneur.
Protège-nous, sauve-nous, aie pitié de nous et garde-nous, ô Dieu, par ta grâce.
Demandant au Seigneur de lui (leur) accorder la miséricorde divine, le pardon de ses (leurs) fautes et le royaume des cieux, confions-nous nous-mêmes, les uns les autres, et toute notre vie au Christ notre Dieu.
CHŒUR : À toi, Seigneur.
PRIÈRE POUR LES DÉFUNTS
PRÊTRE : Dieu des esprits et de toute chair, qui as triomphé de la mort et terrassé le diable pour donner la vie au monde, accorde, Seigneur, à l’âme de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s) défunt (e)(s) N. le repos dans le séjour de la lumière, de la fraîcheur et de la paix, en un lieu d’où sont absents la peine, la tristesse et les gémissements ; dans ta divine bonté et ton amour pour les hommes, pardonne-lui (-leur) toutes les fautes commises en parole, en pensée, en action. Car il n’est personne qui vive et ne pèche pas. Toi seul, Seigneur, tu es sans péché, ta justice est une justice éternelle et ta parole est vérité.
Car tu es la résurrection, le repos et la vie de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s) défunt (e)(s) N., ô Christ notre Dieu, et nous te rendons gloire, ainsi qu’à ton Père éternel et à ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
CHŒUR : Amen.
ALLÉLUIA (t. 8)
PRÊTRE : Alléluia, alléluia, alléluia.
CHŒUR : Alléluia, alléluia, alléluia.
Verset 1
2
3
TROPAIRE (t. 8)
Abîme de sagesse qui aimes les hommes et diriges toutes choses en vue du salut, * unique Créateur dont chacun reçoit ce qui lui convient, * accorde le repos, Seigneur, à l’âme de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s), * car son (leur) espoir repose en toi, * notre Auteur, notre Créateur et notre Dieu.
Gloire au Père ... Maintenant ...
Tu es notre rempart et notre havre de salut, * la plus sûre médiatrice auprès du Dieu que tu conçus, * Vierge Mère de Dieu, tu es le salut des chrétiens.
Le chœur chante le tropaire et le théotokion, ou bien seulement leur finale, le début étant lu par le prêtre. Le prêtre encense le tétrapode, l’autel, l’iconostase, la nef, les fidèles et de nouveau le tétrapode, pendant le chant des tropaires suivants. Si l’on veut abréger, on omet les tropaires 2, 3 et 4.
EVLOGHIARIA (t. 5)
CHŒUR : Tu es béni, Seigneur, apprends-moi tes volontés.
Les saints ont trouvé la source de vie, * daigne, Seigneur, par la pénitence m’ouvrir aussi la porte du Paradis ; * je suis la brebis perdue, * appelle-moi, Sauveur, et sauve-moi.
Tu es béni, Seigneur, apprends-moi tes volontés.
Saints martyrs qui avez annoncé l’Agneau de Dieu * et comme des brebis avez souffert l’immolation, * vous qui maintenant jouissez de l’éternelle vie, * demandez pour nous le pardon de nos péchés.
Tu es béni, Seigneur, apprends-moi tes volontés.
Je suis l’image de ta gloire ineffable, * bien que je porte la marque du péché ; * de ta créature, Seigneur, aie pitié, * purifie-moi dans ta bonté, * accorde-moi la céleste patrie * et donne-moi de retourner au Paradis.
Tu es béni, Seigneur, apprends-moi tes volontés.
Jadis tu m’as tiré du néant * pour me former à l’image de Dieu, * mais j’ai violé ta loi et tu m’as fait retourner * à la glaise dont tu m’avais créé ; * vers ta ressemblance fais-moi revenir maintenant * et restaure ma première beauté.
Tu es béni, Seigneur, apprends-moi tes volontés.
Accorde, Seigneur, à ton (ta, tes) serviteur (servante)(s) le repos * et place-le (-la, -les) dans le Paradis, * là où les chœurs des justes et des saints * brillent comme des astres lumineux ; * donne-lui (-leur), Seigneur, le repos * en effaçant tous ses (leurs) péchés.
Gloire au Père…
Chantons la triple lumière de l’unique divinité : * Tu es saint, ô Père sans commencement, * Fils coéternel et Esprit divin ; * illumine nos cœurs pour qu’ils te servent fidèlement * et sauve-nous du feu éternel.
Maintenant…
Réjouis-toi, ô Vierge immaculée * en qui Dieu s’incarna pour le salut de tous ; * par toi le genre humain a trouvé le salut : * par toi puissions-nous trouver aussi le Paradis, * ô Mère de Dieu et Vierge bénie.
Alléluia, alléluia, alléluia, gloire à toi, ô Dieu (3 fois).
PETITE LITANIE
PRÊTRE : Encore et sans cesse, en paix prions le Seigneur.
CHŒUR : Kyrie eleison.
PRÊTRE : Nous prions encore pour le repos de l’âme du (de la, des) défunt(e)(s) serviteur (servante)(s) de Dieu N., et pour que lui (leur) soient remises toutes ses (leurs) fautes, volontaires et involontaires.
CHŒUR : Kyrie eleison.
PRÊTRE : Afin que le Seigneur notre Dieu établisse son (leur) âme là où les justes jouissent du repos.
CHŒUR : Kyrie eleison.
PRÊTRE : Demandons au Christ, notre Roi immortel et notre Dieu, de lui (leur) accorder la miséricorde divine, le pardon de ses (leurs) fautes et le royaume des cieux.
CHŒUR : Accorde, Seigneur.
PRÊTRE : Prions le Seigneur.
CHŒUR : Kyrie eleison.
PRÊTRE : Dieu des esprits et de toute chair, qui as triomphé de la mort et terrassé le diable pour donner la vie au monde, accorde, Seigneur, à l’âme de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s) défunt (e)(s) N. le repos dans le séjour de la lumière, de la fraîcheur et de la paix, en un lieu d’où sont absents la peine, la tristesse et les gémissements ; dans ta divine bonté et ton amour pour les hommes, pardonne-lui (-leur) toutes les fautes commises en parole, en pensée, en action. Car il n’est personne qui vive et ne pèche pas. Toi seul, Seigneur, tu es sans péché, ta justice est une justice éternelle et ta parole est vérité.
Car tu es la résurrection, le repos et la vie de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s) défunt(e)(s) N., ô Christ notre Dieu, et nous te rendons gloire, ainsi qu’à ton Père éternel et à ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
CHŒUR : Amen.
CATHISME (t. 5)
Le chœur chante le tropaire et le théotokion, ou bien seulement leur finale,
le début étant lu par le prêtre.Avec les Justes, Dieu sauveur, * donne à tes serviteurs le repos * et permets-leur d’habiter dans tes parvis, * sans tenir compte de leurs péchés, * connus ou inconnus, * volontaires ou non, * dans ta bonté et ton amour pour les hommes.
Gloire au Père ... Maintenant ...
Ô Christ notre Dieu, * qui de la Vierge es sorti pour illuminer l’univers, * fais de nous des fils de lumière par son intercession ; * Seigneur, aie pitié de nous.
On peut omettre la lecture du Psaume 50, si l’on veut abréger.
PSAUME 50
LECTEUR :
Aie pitié de moi, ô Dieu, dans ta bonté,
selon ta grande miséricorde, efface mes transgressions.
Lave-moi de toute iniquité
et purifie-moi de ma faute,
car je reconnais mes transgressions,
et ma faute est constamment devant moi.
J'ai péché contre toi seul,
j'ai fait ce qui est mal à tes yeux.
Aussi tu seras juste dans ta sentence,
sans reproche dans ton jugement.
Oui, je suis né dans l'iniquité,
et pécheur ma mère m’a conçu.
Mais tu veux que la vérité soit au fond de mon cœur ;
fais donc pénétrer la sagesse au-dedans de moi.
Asperge-moi avec l'hysope, et je serai pur,
lave-moi, et je serai plus blanc que la neige.
Annonce-moi l'allégresse et la joie,
et les os que tu as humiliés se réjouiront.
Détourne ton regard de mes péchés,
efface toutes mes iniquités.
Ô Dieu, crée en moi un cœur pur,
renouvelle un esprit droit dans mes entrailles.
Ne me rejette pas loin de ta face,
ne me retire pas ton Esprit Saint.
Rends-moi la joie de ton salut,
soutiens-moi par l'Esprit puissant.
J'enseignerai tes voies à ceux qui les transgressent,
et les pécheurs reviendront à toi.
Ô Dieu, Dieu de mon salut, délivre-moi du sang versé,
et ma langue célébrera ta miséricorde.
Seigneur, ouvre mes lèvres,
et ma bouche annoncera ta louange.
Si tu avais voulu des sacrifices, je t'en aurais offert,
mais tu ne prends point plaisir aux holocaustes.
Le sacrifice qui est agréable à Dieu, c'est un esprit brisé.
Ô Dieu, tu ne dédaignes pas le cœur contrit et humilié.
Répands par ta grâce tes bienfaits sur Sion,
rebâtis les murs de Jérusalem !
Alors tu agréeras des sacrifices de justice, l'oblation et les holocaustes,
alors on offrira des taureaux sur ton autel.CANON DES DÉFUNTS
Le Canon est réduit aux refrains et doxologies (entonnés par le prêtre ou les célébrants, et repris par le chœur) et à trois catavasies (les hirmi des 3e, 6e et 9e odes).
Ode 1
PRÊTRE : À l’âme (aux âmes) de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s) défunt (e)(s) accorde, Seigneur, le repos.
CHŒUR : À l’âme (aux âmes) …
PRÊTRE : Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit.
CHŒUR : Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Ode 3
PRÊTRE : À l’âme (aux âmes) de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s) défunt (e)(s) accorde, Seigneur, le repos.
CHŒUR : À l’âme (aux âmes) …
PRÊTRE : Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit.
CHŒUR : Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Si l’on veut abréger davantage, on passe l’hirmos de l’ode 6.
Hirmos, t. 8
" Seigneur qui as couvert la coupole des cieux *
" et qui as édifié l’Église en trois jours, *
" rends-moi ferme dans ton amour, * seul Ami des hommes, *
" haut-lieu de nos désirs et forteresse des croyants.PRÊTRE : Dieu des esprits et de toute chair, qui as triomphé de la mort et terrassé le diable pour donner la vie au monde, accorde, Seigneur, à l’âme de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s) défunt (e)(s) N. le repos dans le séjour de la lumière, de la fraîcheur et de la paix, en un lieu d’où sont absents la peine, la tristesse et les gémissements ; dans ta divine bonté et ton amour pour les hommes, pardonne-lui (-leur) toutes les fautes commises en parole, en pensée, en action. Car il n’est personne qui vive et ne pèche pas. Toi seul, Seigneur, tu es sans péché, ta justice est une justice éternelle et ta parole est vérité.
Car tu es la résurrection, le repos et la vie de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s) défunt (e)(s) N., ô Christ notre Dieu, et nous te rendons gloire, ainsi qu’à ton Père éternel et à ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
CHŒUR : Amen.
Cathisme, t. 6
Vraiment, tout est vanité ; * comme un songe, comme une ombre passe la vie ; * c’est en vain que s’agitent les mortels, * comme l’Écriture le dit ; * quand nous aurons gagné l’univers, * nous habiterons tout de même le tombeau, * les pauvres comme les rois. * Aussi, ô Christ notre Dieu, * donne à ton (ta, tes), serviteur (servante)(s) défunt (e)(s) le repos, * en ton amour pour les hommes.
Gloire au Père ... Maintenant ...
Très-sainte Mère de Dieu, * ne m’abandonne pas tout le temps de ma vie, * ne me livre pas à l’humaine protection, * mais toi-même protège-moi et me prends en pitié.
ou bien
:Hirmos, t. 6
" Nul n’est saint * comme toi, Seigneur mon Dieu ; *
" tu as exalté la force des fidèles, dans ta bonté, *
"et tu nous as fondés * sur le roc inébranlable * de la confession de ton Nom.PETITE LITANIE
PRÊTRE : Encore et sans cesse, en paix prions le Seigneur.
CHŒUR : Kyrie eleison.
PRÊTRE : Nous prions encore pour le repos de l’âme du (de la, des) défunt (e)(s) serviteur (servante)(s) de Dieu N., et pour que lui (leur) soient remises toutes ses (leurs) fautes, volontaires et involontaires.
PRÊTRE : Afin que le Seigneur notre Dieu établisse son (leur) âme là où les justes jouissent du repos.
PRÊTRE : Demandons au Christ, notre Roi immortel et notre Dieu, de lui (leur) accorder la miséricorde divine, le pardon de ses (leurs) fautes et le royaume des cieux.
CHŒUR : Accorde, Seigneur.
PRÊTRE : Prions le Seigneur.
CHŒUR : Kyrie eleison.
Ode 4
PRÊTRE : À l’âme (aux âmes) de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s) défunt (e)(s) accorde, Seigneur, le repos.
CHŒUR : À l’âme (aux âmes) ) …
PRÊTRE : Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit.
CHŒUR : Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Ode 5
PRÊTRE : À l’âme (aux âmes) de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s) défunt (e)(s) accorde, Seigneur, le repos.
CHŒUR : À l’âme (aux âmes) ) …
PRÊTRE : Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit.
CHŒUR : Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Ode 6
PRÊTRE : À l’âme (aux âmes) de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s) défunt (e)(s) accorde, Seigneur, le repos.
CHŒUR : À l’âme (aux âmes)
PRÊTRE : Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit.
CHŒUR : Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Hirmos, t. 8
" Je répands ma supplication devant Dieu, *
" au Seigneur j’expose mon chagrin, *
" car mon âme s’est emplie de maux * et ma vie est proche de l’Enfer, *
" au point que je m’écrie comme Jonas : * De la fosse, Seigneur, délivre-moi.ou bien
:Hirmos, t. 6
" Lorsque je vois * l’océan de cette vie *
" soulevé par la tempête des tentations, * j’accours à ton havre de paix *
" et je te crie, ô Dieu de bonté : * À la fosse rachète ma vie.PETITE LITANIE
PRÊTRE : Encore et sans cesse, en paix prions le Seigneur.
CHŒUR : Kyrie eleison.
PRÊTRE : Nous prions encore pour le repos de l’âme du (de la, des) défunt (e)(s) serviteur (servante)(s) de Dieu N., et pour que lui (leur) soient remises toutes ses (leurs) fautes, volontaires et involontaires.
PRÊTRE : Afin que le Seigneur notre Dieu établisse son (leur) âme là où les justes jouissent du repos.
PRÊTRE : Demandons au Christ, notre Roi immortel et notre Dieu, de lui (leur) accorder la miséricorde divine, le pardon de ses (leurs) fautes et le royaume des cieux.
CHŒUR : Accorde, Seigneur.
PRÊTRE : Prions le Seigneur.
CHŒUR : Kyrie eleison.
PRÊTRE : Dieu des esprits et de toute chair, qui as triomphé de la mort et terrassé le diable pour donner la vie au monde, accorde, Seigneur, à l’âme de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s) défunt (e)(s) N. le repos dans le séjour de la lumière, de la fraîcheur et de la paix, en un lieu d’où sont absents la peine, la tristesse et les gémissements ; dans ta divine bonté et ton amour pour les hommes, pardonne-lui (-leur) toutes les fautes commises en parole, en pensée, en action. Car il n’est personne qui vive et ne pèche pas. Toi seul, Seigneur, tu es sans péché, ta justice est une justice éternelle et ta parole est vérité.
Car tu es la résurrection, le repos et la vie de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s) défunt (e)(s) N., ô Christ notre Dieu, et nous te rendons gloire, ainsi qu’à ton Père éternel et à ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
CHŒUR : Amen.
Pendant le chant du kondakion, petit encensement (tétrapode, iconostase et fidèles).
Kondakion, t. 8
CHŒUR : Fais reposer parmi les Saints, * ô Christ, l’âme de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s), * en un lieu d’où sont absents la peine, la tristesse, les gémissements, * mais où se trouve la vie éternelle.
Ikos
LECTEUR : Toi seul, Seigneur, tu es immortel, * Auteur et Créateur du genre humain ; * nous les mortels, qui de la terre avons été formés, * vers cette même terre nous nous acheminons, * comme l’a prescrit mon Créateur, lorsqu’il m’a dit : * Tu es poussière et vers la poussière tu retourneras. * C’est là que nous allons, nous tous, les mortels, * et comme lamentation funèbre nous chantons : Alléluia.
Ode 7
PRÊTRE : À l’âme (aux âmes) de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s) défunt (e)(s) accorde, Seigneur, le repos.
CHŒUR : À l’âme (aux âmes) …
PRÊTRE : Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit.
CHŒUR : Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Ode 8
PRÊTRE : À l’âme (aux âmes) de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s) défunt (e)(s) accorde, Seigneur, le repos.
CHŒUR : À l’âme (aux âmes) …
PRÊTRE : Bénissons le Seigneur, Père, Fils et Saint Esprit.
CHŒUR : Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Ode 9
PRÊTRE : À l’âme (aux âmes) de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s) défunt (e)(s) accorde, Seigneur, le repos.
CHŒUR : À l’âme (aux âmes) …
PRÊTRE : Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit.
CHŒUR : Maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Le prêtre, élevant l’encensoir devant l’icône de la Mère de Dieu, dit
:Magnifions par des hymnes la Mère de Dieu, mère de la Lumière.
Hirmos, t. 8
CHŒUR " Le ciel fut saisi de stupeur *
" et les confins de la terre furent frappés d’étonnement, *
" lorsqu’aux hommes Dieu s’est montré revêtu de notre chair ; *
" et ton sein est devenu plus vaste que les cieux : *
" ô Mère de Dieu, * l’assemblée des Anges et des hommes te magnifie.ou bien
:Hirmos, t. 6
" Aux hommes il est impossible * de voir Dieu, sur qui les Anges mêmes *
" n’osent fixer leur regard, * mais aux mortels s’est manifesté le Verbe fait chair *
" grâce à toi, ô Toute-pure, *
" et lorsque nous le magnifions * avec les armées célestes *
" nous te proclamons bienheureuse.TRISAGION ET PRIÈRE DU SEIGNEUR
LECTEUR : Saint Dieu, Saint Fort, Saint Immortel, aie pitié de nous. (3 fois)
Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit,
maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen.Très Sainte Trinité, aie pitié de nous.
Seigneur, remets nos péchés.
Maître, pardonne nos iniquités.
Saint, visite-nous et guéris nos infirmités, à cause de ton Nom.Kyrie eleison. (3 fois)
Gloire au Père... Maintenant…Notre Père qui es aux cieux,
que ton Nom soit sanctifié, que ton règne arrive,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain substantiel,
remets-nous nos dettes comme nous remettons à nos débiteurs,
et ne nous soumets pas à l’épreuve, mais délivre-nous du Malin.PRÊTRE : Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire,
Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours et aux siècles des siècles.LECTEUR : Amen.
TROPAIRES (t. 4)
CHŒUR : Avec les esprits des justes parvenus à leur ultime perfection, * Dieu Sauveur, fais reposer * l’âme de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s), * la menant vers la bienheureuse vie * près de toi, l’Ami des hommes.
En ta béatitude, Seigneur, * là où tous les saints jouissent du repos, * fais reposer aussi * l’âme de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s), * car toi seul es immortel.
Gloire au Père…
Tu es, Seigneur, le Dieu * qui aux Enfers est descendu * et qui a fait cesser la tristesse des captifs ; * toi-même, Sauveur, accorde également * à l’âme de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s) le repos.
Maintenant…
Ô seule toute-pure * et seule Vierge immaculée * qui sans semence mis au monde notre Dieu, * intercède auprès de lui * pour qu’il sauve l’âme de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s).
LITANIE
PRÊTRE : Aie pitié de nous, ô Dieu, dans ton immense miséricorde,
nous t’en prions, écoute et prends pitié.CHŒUR : Kyrie eleison (3 fois).
PRÊTRE : Nous prions encore pour le repos de l’âme du (de la, des) défunt (e)(s) serviteur (servante)(s) de Dieu N. et pour que lui (leur) soient remises toutes ses (leurs) fautes, volontaires et involontaires.
CHŒUR : Kyrie eleison (3 fois).
PRÊTRE : Afin que le Seigneur notre Dieu établisse son (leur) âme là où les justes jouissent du repos.
CHŒUR : Kyrie eleison (3 fois).
PRÊTRE : Demandons au Christ, notre Roi immortel et notre Dieu, de lui (leur) accorder la miséricorde divine, le pardon de ses (leurs) fautes et le royaume des cieux.
CHŒUR : Accorde, Seigneur.
PRÊTRE : Prions le Seigneur.
CHŒUR : Kyrie eleison.
PRÊTRE : Dieu des esprits et de toute chair, qui as triomphé de la mort et terrassé le diable pour donner la vie au monde, accorde, Seigneur, à l’âme de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s) défunt (e)(s) N. le repos dans le séjour de la lumière, de la fraîcheur et de la paix, en un lieu d’où sont absents la peine, la tristesse et les gémissements ; dans ta divine bonté et ton amour pour les hommes, pardonne-lui (-leur) toutes les fautes commises en parole, en pensée, en action. Car il n’est personne qui vive et ne pèche pas. Toi seul, Seigneur, tu es sans péché, ta justice est une justice éternelle et ta parole est vérité.
Car tu es la résurrection, le repos et la vie de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s) défunt (e)(s) N., ô Christ notre Dieu, et nous te rendons gloire, ainsi qu’à ton Père éternel et à ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
CHŒUR : Amen.
PRÊTRE : Sagesse ! Très-sainte Mère de Dieu, sauve-nous.
CHŒUR : Toi plus vénérable que les Chérubins et incomparablement plus glorieuse que les Séraphins, qui sans tache enfantas Dieu le Verbe, toi véritablement la Mère de Dieu, nous te magnifions.
PRÊTRE : Gloire à toi, Christ Dieu, notre espérance, gloire à toi.
CHŒUR : Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit,
maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.
Kyrie eleison (3 fois). Père, bénis.PRÊTRE : Que celui qui est ressuscité des morts, le Christ notre vrai Dieu, par les prières de sa Mère toute-pure, des saints, glorieux et illustres Apôtres, de nos pères saints et théophores et de tous les saints, place dans les tabernacles des justes l’âme de son (sa, ses) serviteur (servante)(s) défunt (e)(s) N. ; qu’il la fasse reposer dans le sein d’Abraham, l’ajoute au nombre des justes et nous prenne en pitié, car il est bon et ami des hommes.
MÉMOIRE ÉTERNELLE
PRÊTRE : Accorde, Seigneur, le sommeil bienheureux, le repos éternel, à ton (ta, tes) serviteur (servante)(s) défunt (e)(s) N. et fais qu’il (elle)(s) jouisse (nt) de mémoire éternelle.
CHŒUR : Mémoire éternelle (3 fois).
: Leur âme jouira du repos bienheureux.: Leur souvenir demeure d’âge en âge. : Heureux ceux que tu as élus, ceux que tu as pris, Seigneur, avec toi.
OFFICE DE LA LITIE OU DU TRISAGION
À la fin de la Divine Liturgie, des vêpres ou des matines, après le Congé de ces offices, le prêtre va devant le tétrapode et dit
PRÊTRE : Béni soit notre Dieu, en tout temps,
maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.LECTEUR : Amen.
Le lecteur dit le Trisagion et la Prière du Seigneur. Si la Litie est célébrée vers la fin de la Divine Liturgie, après la prière " de derrière l’ambon ", lorsque le chœur a chanté trois fois " Que le Nom du Seigneur soit béni ", on ne dit pas le Trisagion et la Prière du Seigneur, mais toute de suite les tropaires
:TROPAIRES (t. 4)
CHŒUR : Avec les esprits des justes parvenus à leur ultime perfection, * Dieu Sauveur, fais reposer * l’âme de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s), * la menant vers la bienheureuse vie * près de toi, l’Ami des hommes.
En ta béatitude, Seigneur, * là où tous les saints jouissent du repos, * fais reposer aussi * l’âme de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s), * car toi seul es immortel.
Gloire au Père…
Tu es, Seigneur, le Dieu * qui aux Enfers est descendu * et qui a fait cesser la tristesse des captifs ; * toi-même, Sauveur, accorde également * à l’âme de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s) le repos.
Maintenant…
Ô seule toute-pure * et seule Vierge immaculée * qui sans semence mis au monde notre Dieu, * intercède auprès de lui * pour qu’il sauve l’âme de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s).
PRÊTRE : Aie pitié de nous, ô Dieu, dans ton immense miséricorde,
nous t’en prions, écoute et prends pitié.CHŒUR : Kyrie eleison (3 fois).
PRÊTRE : Nous prions encore pour le repos de l’âme du (de la, des) défunt (e)(s) serviteur (servante)(s) de Dieu N. et pour que lui (leur) soient remises toutes ses (leurs) fautes, volontaires et involontaires.
CHŒUR : Kyrie eleison (3 fois).
PRÊTRE : Afin que le Seigneur notre Dieu établisse son (leur) âme là où les justes jouissent du repos.
CHŒUR : Kyrie eleison (3 fois).
PRÊTRE : Demandons au Christ, notre Roi immortel et notre Dieu, de lui (leur) accorder la miséricorde divine, le pardon de ses (leurs) fautes et le royaume des cieux.
CHŒUR : Accorde, Seigneur.
PRÊTRE : Prions le Seigneur.
CHŒUR : Kyrie eleison.
PRÊTRE : Dieu des esprits et de toute chair, qui as triomphé de la mort et terrassé le diable pour donner la vie au monde, accorde, Seigneur, à l’âme de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s) défunt (e)(s) N. le repos dans le séjour de la lumière, de la fraîcheur et de la paix, en un lieu d’où sont absents la peine, la tristesse et les gémissements ; dans ta divine bonté et ton amour pour les hommes, pardonne-lui (-leur) toutes les fautes commises en parole, en pensée, en action. Car il n’est personne qui vive et ne pèche pas. Toi seul, Seigneur, tu es sans péché, ta justice est une justice éternelle et ta parole est vérité.
Car tu es la résurrection, le repos et la vie de ton (ta, tes) serviteur (servante)(s) défunt (e)(s) N., ô Christ notre Dieu, et nous te rendons gloire, ainsi qu’à ton Père éternel et à ton très-saint, bon et vivifiant Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
CHŒUR : Amen.
PRÊTRE : Éternelle soit ta (votre)¸mémoire, inoubliable (s) frère (sœurs) (s) digne (s) de béatitude.
Ou bien
:Accorde, Seigneur, le sommeil bienheureux, le repos éternel, à ton (ta, tes) serviteur (servante)(s) défunt (e)(s) N. et fais qu’il (elle)(s) jouisse (nt) de mémoire éternelle.
:
CHŒUR : Mémoire éternelle (3 fois).
ACATHISTE POUR LES DÉFUNTS
Cette prière d’intercession pour les défunts, en forme d’acathiste, a été composée pendant la période stalinienne par un évêque russe, confesseur de la foi, dans un camp de déportation, où il devait mourir dans la suite. Le texte a été recueilli pendant l’entre-deux-geurres et diffusé par le Monastère Saint-Job de Potchaiev.
Kondakion I
Toi dont la Providence dépasse l’entendement et prépare le monde au bonheur éternel, tu as fixé pour chacun l’heure et le genre de mort qui seront les siens. Accorde, Seigneur, le pardon aux défunts de tous les temps.
Seigneur, ô Amour ineffable, souviens-toi de tes serviteurs défunts !
Ikos I
Pour sauver de la damnation Adam déchu et tout le genre humain, tu as ouvert par la Croix et la Résurrection de ton Fils le chemin de la vie éternelle. Confiants en ta miséricorde, nous t’implorons d’accorder à nos défunts un règne de gloire. Seigneur, réjouis les âmes épuisées par les orages de la vie, fais-leur oublier les afflictions terrestres, et accueille-les parmi les anges et les saints.
Seigneur, ô Amour ineffable, souviens-toi de tes serviteurs défunts !
Kondakion II
D’une tête de mort païenne, saint Macaire entendit un jour sortir ces paroles : " Quand vous priez pour ceux de l’enfer, les païens sont soulagés. " Ô puissance merveilleuse de la prière chrétienne ! Les infidèles eux-mêmes sont consolés quand nous chantons pour tout l’univers : Alléluia !
Ikos II
" À l’intention des hommes, des bêtes, de la création entière, un cœur miséricordieux offre à toute heure ses prières en vue de leur purification. " Ces mots de saint Isaac le Syrien nous autorisent à prier pour les défunts de tous les siècles. Malgré notre indignité, souviens-toi, Seigneur, de ceux qui ont réclamé notre intercession. Efface les péchés oubliés dans leur confession, prends en pitié les âmes des morts ensevelis sans les prières de l’Église et celles des malheureux terrassés en pleine joie ou dans l’affliction et ensevelis privés des prières de l’Église.
Seigneur, ô Amour ineffable, souviens-toi de tes serviteurs défunts !
Kondakion III
Nous sommes responsables des souffrances du inonde, des maladies et des tourments des enfants, car la faute originelle et nos péchés ont détruit la beauté de la création. O Christ, le plus grand des martyrs innocents, toi seul as le pouvoir de pardon absolu : restitue au monde son ancienne splendeur, et morts et vivants goûteront le repos en chantant : Alléluia !
Ikos III
Rédempteur de l’univers, Amour infini, nous entendons le cri de compassion tombé du haut de la croix en faveur de tes ennemis : " Mon Père, pardonne-leur ! " Aussi nous prenons l’audace de demander au Père céleste le repos éternel de tes ennemis et des nôtres, qui ont versé le sang innocent, rempli de douleur notre vie ou édifié leur prospérité sur les larmes de leur prochain. Répands tes faveurs sur les victimes de nos offenses involontaires.
Seigneur, ô Amour ineffable, souviens-toi de tes serviteurs défunts !
Kondakion IV
Sauve, Seigneur, les victimes d’une fin tragique : massacrés, ensevelis vivants, ravis par les vagues ou les flammes, épuisés par la faim ou la soif, abandonnés dans le froid ou la tempête, victimes d’une chute sur terre ou dans les airs. Ils béniront le temps de leur épreuve comme une rédemption en chantant : Alléluia !
Ikos IV
À ceux qui sont disparus dans la fleur de l’âge après de dures souffrances, sans avoir cherché ou sans avoir connu les joies de la terre, accorde, Seigneur, les trésors de ton amour. À ceux qu’un lourd fardeau oppresse, décerne ta récompense. Puissent les adolescents et les vierges décédés goûter l’allégresse à la table de ton Fils. Allège, Seigneur, la douleur des parents séparés de leurs enfants ; fais jouir de ton repos les sans-famille dépourvus d’intercession terrestre, et absous leurs péchés.
Seigneur, ô Amour ineffable, souviens-toi de tes serviteurs défunts !
Kondakion V
Comme dernier secours, tu as donné la mort aux hommes pour les amener au repentir. Devant son éclat redoutable, les passions et les douleurs de la chair s’apaisent, la raison indisciplinée s’humilie, la justice éternelle se dévoile, la vanité de la terre apparaît. Les pécheurs endurcis confessent ton Nom et invoquent ta miséricorde en chantant : Alléluia !
Ikos V
Père de toute consolation, tu réjouis des splendeurs de la terre tes ennemis comme tes amis, et ta miséricorde s’étend au-delà du tombeau, même à l’égard des réprouvés. Les détracteurs sacrilèges de tout ce qui est saint, affermis dans une funeste incrédulité, t’ont ignoré ou méconnu ici-bas ; puissent-ils t’aimer au ciel ! Accorde le pardon aux morts sans repentance, et oublie l’égarement momentané des suicidés.
Seigneur, ô Amour ineffable, souviens-toi de tes serviteurs défunts !
Kondakion VI
Les ténèbres de l’âme éloignée de Dieu sont redoutables, la seule pensée en fait frissonner. Ô damnés, puisse descendre sur vous comme une rosée ce chant : Alléluia !
Ikos VI
Ta lumière, ô Christ, a éclairé les âmes plongées dans les ténèbres et l’ombre de la mort ; descendu dans les profondeurs de la terre, tu as conduit à la béatitude ceux qui ont péché sans t’avoir renié. Seigneur, le poids de leurs fautes est grand, mais infinie demeure ta miséricorde, Vois l’amertume et la misère de leur âme, loin de toi ; sois pitoyable aux persécuteurs de la vérité qui le font par ignorance.
Seigneur, ô Amour ineffable, souviens-toi de tes serviteurs défunts !
Kondakion VII
Les morts réclament assistance : manifeste-leur ta présence, et inspire aux vivants de multiplier en leur faveur les bonnes œuvres en chantant : Alléluia !
Ikos VII
L’Église prie pour les défunts, et, à chaque heure, sur toute la terre, les péchés sont lavés par le sang de l’Agneau. Que cette intercession fasse monter les âmes de la mort vers la vie, par la médiation de ta Très Sainte Mère et de tous les saints. Par égard pour les enfants innocents, prends, Seigneur, leurs parents en pitié, et rachète aussi par les larmes des mères les fautes des fils. Recueille les prières des victimes innocentes et le sang des martyrs en faveur des pécheurs.
Seigneur, ô Amour ineffable, souviens-toi de tes serviteurs défunts !
Kondakion VIII
La terre entière est un immense cimetière où reposent les cendres de nos pères et de nos frères. Dans ton amour, ô Christ, accorde aux défunts depuis le commencement des siècles ton pardon, et ils chanteront éternellement : Alléluia !
Ikos VIII
Au jugement dernier, les secrets des hommes seront dévoilés, les consciences mises à nu. " Réconciliez-vous avec Dieu avant ce jour terrible, " nous dit saint Paul. Supplée, Seigneur, par les larmes des vivants à l’insuffisance des œuvres des morts, et porte-leur à ce moment solennel le message du salut par la trompette de l’ange. Couronne de gloire tes serviteurs, sans égard pour leurs faiblesses. Tu connais chacun par son nom ; souviens-toi des moines, des prêtres et des fidèles.
Seigneur, ô Amour ineffable, souviens-toi de tes serviteurs défunts !
Kondakion IX
Chaque instant nous rapproche de l’éternité. Un simple cheveu blanc témoigne de notre condition périssable. Dans le Royaume éternel, libéré des larmes et des soupirs, résonne ce chant joyeux : Alléluia !
Ikos IX
Notre vie est semblable à un arbre qui se dépouille peu à peu de ses feuilles. L’éclat de la jeunesse se flétrit, le flambeau des plaisirs s’éteint, le vide se fait autour de nous. Dans les tombes silencieuses, les âmes demeurent en ta main et nous implorent de l’au-delà.
Seigneur, Soleil d’en-haut, réchauffe la demeure des défunts, et accorde-leur, à eux comme à nous, d’être réunis avec toi dans les cieux. Restitue à nos disparus la pureté de l’enfance et la force de la jeunesse ; puisse la vie éternelle être pour chacun une perpétuelle fête pascale.
Seigneur, ô Amour ineffable, souviens-toi de tes serviteurs défunts !
Kondakion X
Nous versons des larmes de joie sur les tombes de nos proches, car nous avons confiance en toi. " Dis-nous, Seigneur, que tu les as glorifiés." Accorde-nous cette assurance, pour nous permettre d’entonner ce chant : Alléluia !
Ikos X
J’embrasse d’un regard la multitude des défunts dont l’influence m’a été bienfaisante et auxquels va ma reconnaissance. Je t’en supplie, accorde à mes parents et à mes proches, gardiens de mon berceau, la joie céleste. Seigneur, glorifie devant tes anges ceux qui m’ont enseigné le bien et la justice par les exemples d’une vie sainte, et dont la présence m’a soutenu aux jours difficiles. Récompense tous mes bienfaiteurs.
Seigneur, ô Amour ineffable, souviens-toi de tes serviteurs défunts !
Kondakion XI
Ô Mort, où est ton aiguillon ? Tu nous as unis à Dieu, toi la mystérieuse quiétude du sabbat. " Je souhaite mourir et être avec le Christ ", s’écriait l’Apôtre. Cette pensée nous réconforte et nous pousse à entonner ce chant : Alléluia !
Ikos XI
Les habitants des sépulcres se dresseront dans leurs corps devenus spirituels, et les vivants seront dans l’allégresse. " Ossements desséchés, entendez la parole du Seigneur ; revêtez-vous de vaisseaux et de peau. Et vous, qui avez été rachetés par le sang du Fils de Dieu et ressuscités par sa mort, surgissez, tout auréolés de lumière, du fond des âges anciens ".
Seigneur, ouvre-leur l’abîme de tes perfections. Tu as fais luire sur eux le soleil et la lune ; laisse-les contempler aussi la gloire des anges. Tu les as réjouis par l’éclat des astres à leur lever et à leur coucher, pour les préparer à la lumière sans déclin de ta divinité.
Seigneur, ô Amour ineffable, souviens-toi de tes serviteurs défunts !
Kondakion XII
La chair et le sang n’hériteront pas du Royaume de Dieu, mais après la mort notre chair revêtira l’incorruptibilité, pour chanter, dans la lumière sans crépuscule : Alléluia !
Ikos XII
Dans l’attente de la résurrection, nous célébrons aussi la transfiguration future de toute la création en une harmonieuse beauté. Seigneur, tu as formé le monde pour la félicité, et tu ramènes les âmes des profondeurs du péché à la sainteté. Accorde aux morts une vie nouvelle, dans la lumière sans fin de l’Agneau divin, et permets-nous de célébrer avec eux la Pâque éternelle.
Seigneur, ô Amour ineffable, souviens-toi de tes serviteurs défunts !
Kondakion XIII
Ô Père plein de miséricorde, tu as envoyé ton Fils aux réprouvés, et tu répands sur eux ton Esprit vivificateur. Prends en pitié nos parents et nos proches décédés (NN.), et les morts de tous les temps. Accorde-leur le pardon et le salut, et, par leur intercession Permets-nous d’élever ensemble vers toi, Dieu Sauveur, notre hymne triomphale :
Alléluia, alléluia, alléluia !
(Ce Kondakion est récité trois fois, puis à nouveau : Ikos 1 et Kondakion 1.)
Traduit et publié en 1948
par la Société d’études orthodoxes.
Reproduit dans le Messager orthodoxe, N° 113 (1990),
Contacts, vol. 44 (1992) et La Voie Orthodoxe, N° 10 (1995).