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16 juin 2016 4 16 /06 /juin /2016 06:35

 

“For what am I to myself without You, but a guide to my own downfall?” St Augustine of Hippo, Confessions)

“For what am I to myself without You, but a guide to my own downfall?” St Augustine of Hippo, Confessions)

Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 8,18-23.

Mes frères, j'estime que les souffrances du temps présent sont sans proportion avec la gloire future, qui sera manifestée en nous. 
Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la manifestation des enfants de Dieu. 
La création, en effet, a été assujettie à la vanité, — non de son gré, mais par la volonté de celui qui l'y a soumise, — avec l'espérance 
qu'elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu. 
Car nous savons que, jusqu'à ce jour, la création tout entière gémit et souffre les douleurs de l'enfantement. 
Et ce n'est pas elle seulement ; nous aussi, qui avons les prémices de l'Esprit, nous gémissons en nous-mêmes, attendant l'adoption des enfants de Dieu, la rédemption de notre corps.
 


Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 5,1-11.

En ce temps-là, les foules se pressaient auprès de Jésus pour entendre la parole de Dieu ; il se trouvait sur le bord du lac de Génésareth. 
Il vit deux barques qui stationnaient sur le bord ; les pêcheurs étaient descendus et lavaient les filets. 
Il monta dans une des barques, qui était à Simon, et le pria de s'éloigner un peu de terre ; et s'étant assis, de la barque il enseignait les foules. 
Lorsqu'il eut cessé de parler, il dit à Simon : " Mène au large, et jetez vos filets pour la pêche. " 
Simon répondit : " Maître, toute la nuit nous avons peiné sans rien prendre ; mais, sur votre parole, je jetterai les filets. " 
Et l'ayant fait, ils prirent une grande quantité de poissons ; et leurs filets se rompaient. 
Et ils firent signe aux compagnons, qui étaient dans l'autre barque, de venir à leur aide. Ils vinrent, et on remplit les deux barques, au point qu'elles enfonçaient. 
Ce que voyant, Simon Pierre tomba aux genoux de Jésus en disant : " Eloignez-vous de moi, parce que je suis un pécheur, Seigneur ! " 
Car la stupeur l'avait envahi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche des poissons qu'ils avaient faite ; 
et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, qui étaient associés à Simon. Et Jésus dit à Simon : " Ne crains point ; désormais ce sont des hommes que tu prendras. " 
Ils ramenèrent les barques à terre et, laissant tout, ils le suivirent. 
 


 

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DU CÔTE DE NOS FRERES AÎNES LES SAINTS:

 

 

martyrs

Sts_Guy_Modeste_Crescence_2b.jpg

 

" Ipsa mors martyrum praemium vitae est."
" Les martyrs trouvent dans leur mort la récompense de leur vie."
Saint Ambroise. Orat. de fide resurr.
 

Saint Vit et saint Modeste. Bréviaire à l'usage de Paris. XIVe.


L'Esprit divin qui règne sur cette partie du Cycle, est avant tout le témoin du Verbe (Johan. XV, 26.). L'Homme-Dieu l'annonçait sous ce titre au monde qu'il devait laisser pour retourner à son Père, après avoir rendu lui-même son grand témoignage à la vérité souveraine (Ibid. XVIII, 37.). Formés par l'Esprit sur le type du Fils de l'homme, les fidèles sont aussi des témoins, dont la mission est de refouler le mensonge, ennemi de Dieu, en exprimant la vérité dans leurs paroles et leurs actes. Mais le témoignage suprême, qu'il n'est pas donné à tous de rendre, est celui du sang ; les martyrs sont les privilégiés de cette lutte incessante du vrai contre le faux, en laquelle se résume l'histoire. Ils ne pouvaient manquer de briller au ciel en ces jours. Bientôt l'Eglise va tressaillir à la naissance de Jean le Précurseur, cet homme si grand entre tous (Matth. XI, 11.), et dont la grandeur fut d'avoir été envoyé par Dieu pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière (Johan. I, 6-8.). Nous aurons alors occasion de méditer plus longuement ces pensées, auxquelles semblent vouloir nous préparer déjà les groupes joyeux de martyrs qui vont se succéder, comme pour annoncer la prochaine arrivée de l'Ami de l'Epoux (Johan. III.).

Aujourd'hui, accompagné de ses fidèles nourriciers Modeste et Crescence, c'est un enfant qui vient nous apprendre le prix du baptême, et la fidélité due contre tous au Père qui est dans les cieux. Sa gloire est grande, au ciel et sur la terre ; les démons, qui tremblaient devant lui, continuent de le craindre ; son nom reste inscrit dans la mémoire du peuple chrétien comme celui de l'un de ses plus puissants auxiliaires, à la suite de saint Elme ou Erasme, dont le commencement de ce mois nous ramenait le souvenir. Saint Vite, ou saint Gui, garde le pouvoir de délivrer ceux qui recourent à lui dans les atteintes du triste mal qui porte son nom. Il neutralise la morsure des chiens enragés, et se montre secourable aux animaux eux-mêmes. On le prie encore contre la léthargie, ou le sommeil trop prolongé ; le coq qui l'accompagne en diverses représentations rappelle cet usage, ainsi que celui d'invoquer notre saint pour obtenir d'être réveillé à une heure déterminée.


Saint Vit exorcisant un possédé. Bréviaire romain. XVe.


Vite, ou Vit ou encore Guy, était d'une illustre famille de Sicile et fils d'un seigneur nommé Hydas fort adonné aux cultes des faux dieux. Mais Vite eut pour gouverneur saint Modeste et saint Crescence qui, après l'avoir élevé dans la haine du péché et des faux dieux, acceptèrent qu'il se fît baptisé à l'insu de son père. Celui-ci, lorsqu'il l'eût appris, n'omit rien pour détacher son fils de la religion chrétienne.

L'enfant demeurant inébranlable, il le livra au juge Valérien pour être battu de verges ; mais ce fut en vain, et on le rendit à son père. Pendant que celui-ci songe à trouver de plus graves châtiments, Vite, averti par un ange, gagne l'Italie avec Modeste et Crescence qui l'avaient élevé. Là, sa sainteté acquit une telle renommée qu'elle parvint jusqu'à Dioclétien. L'empereur avait un fils tourmenté par le démon ; il fit venir le saint pour l'en délivrer ; mais cette délivrance une fois obtenue, le prince ingrat tenta d'amener par l'offre des plus grandes récompenses le libérateur de son fils au culte des faux dieux, et ne pouvant y réussir, il le fit jeter en prison chargé de chaînes, avec Modeste et Crescence.

Mais leur constance n'en fut qu'augmentée. L'empereur ordonne alors qu'on les plonge dans une chaudière remplie de plomb fondu, de poix et de résine embrasée ; mais, comme les trois enfants hébreux, ils y chantent des hymnes au Seigneur. On les retire, on les jette à un lion, qui se prosterne et lèche leurs pieds. La foule est ébranlée par ce miracle ; enflammé de colère, Dioclétien les fait étendre sur le chevalet, où leurs membres sont mis en pièces et leurs os rompus. Au même moment se produisirent des tonnerres, des éclairs et de grands tremblements de terre qui renversèrent les temples des dieux et tuèrent beaucoup de monde. Une femme noble, appelée Florence, recueillit les restes des martyrs et les ensevelit honorablement avec des parfums.


Martyres de saint Vit, saint Modeste et saint Crescence.
Vies de saints. J. de Montbaston. XIVe.
 
PRIERE
 
 
" Vos combats sont finis, glorieux martyrs ; ils ont peu dure, mais la couronne qu'ils vous valurent est éternelle. Pour toujours vous est acquise, Ô Modeste et Crescence, la reconnaissance de Dieu même, à qui vous avez rendu fidèlement le dépôt qu'il vous confia dans cet enfant devenu le vôtre par là foi et le saint baptême. Et vous, noble enfant qui préférâtes le Père du ciel à celui de la terre, qui dira la tendresse dont vous entoure à jamais Celui que vous avez si courageusement reconnu devant les hommes ? Il veut que dès ici-bas éclatent à votre endroit les marques de sa munificence ; car il vous confie une large part dans l'exercice de sa puissance miséricordieuse. En retour de la sainte liberté qui, dès les premières lueurs de la raison, régna dans votre âme et soumit dans une complète obéissance votre corps à cette âme, vous possédez sur la nature déchue un pouvoir merveilleux : les malheureux dont les membres désordonnément agités par une cruelle maladie ne connaissent plus la direction d'une volonté maîtresse, les hommes mêmes qu'un sommeil trop prolongé ne laisse point libres de leurs actes, retrouvent à vos pieds la parfaite harmonie du corps et de l'âme, la docilité du premier permettant à celle-ci de vaquer aux devoirs qui lui incombent envers Dieu et la société.
 

Saint Vit, saint Modeste et saint Crescence. Missel romain. XIVe.


Illustres saints, soyez toujours plus larges dans l'exercice de vos dons précieux, pour le bien de l’humanité souffrante et la plus grande gloire du Dieu qui vous a couronnés. Nous vous demandons pour tous avec l'Eglise, et par vous nous demandons à Dieu la destruction de l'orgueil qui rompt l'équilibre dans l'homme et le fait dévier de sa voie, le mépris du mal qui lui rend au contraire la liberté dans l'amour :
" Superbe non sapere, sed placita humilitate proficere, ut prava despiciens, quœcumque recta sunt libera exerceat charitate." (Collecta diei.)."

Holy Martyr Vitus, with Modestus and Crescentia

"St Vitus was born in Sicily of eminent pagan parents. Modestus was his tutor and Crescentia his governess. St Vitus was baptised early and, when only twelve years old, began to live an intensive ascetic life. Angels appeared to him, instructing him and encouraging him in his labours, and he was himself as radiant and handsome as an angel of God. A judge who beat him had the flesh of his arm wither away, but Vitus healed it by his prayers. His father was blinded when he saw twelve angels in his room 'with eyes like stars and faces like lightning', but Vitus restored his sight by his prayers. When his father sought to kill him, an angel appeared to him and took him to Lucania on the bank of the river Silaris, together with Modestus and Crescentia. St Vitus performed many miracles there for the sick and insane.

 

 

 He went to Rome at the summons of the Emperor Diocletian and drove out an evil spirit from his son. Far from rewarding him, the Emperor tortured him cruelly when he would not bow down before mute idols, but the Lord delivered him from torture and returned him to Lucania by His invisible arm, and there he and Modestus and Crescentia entered into rest in the Lord. St Vitus' relics are preserved in Prague." (Prologue)

 

 

  In the West, St Vitus' aid is often invoked for the cure of many ailments, especially insanity and demonic possession. For this reason his name is given to St Vitus' dance, an acute neurological illness that produces uncontrollable movements in the face and limbs, usually occurring in children.

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En certains endroits :

 Ste Germaine de Pibrac, vierge

Sainte Germaine Cousin est une jeunefemme, fille exemplaire de l'Eglise d'occident (+1601)

Sainte_Germaine-de-Pibrac_3b.jpg

L’histoire commence à l’envers.

En 1644 des fossoyeurs découvrent dans l’église de Pibrac, le corps d’une jeune fille inconnue, elle est juste dans un linceul et semble avoir été enterrée clandestinement.

L’émotion est grande mais les anciens du village la reconnaissent comme Germaine Cousin, une pauvre fille, laide, inculte et mal aimée de son père et de sa marâtre… et morte en 1601.

 

Le corps de la défunte est mis en bière dans l'église et le petit peuple en fait immédiatement sa Sainte et vient la contempler.

Dès 1604 un miracle est proclamé, l’affluence grandit, les miracles se multiplient bien que le curé essaie de soustraire le cercueil à la ferveur populaire…

 

Le mouvement dure jusqu’au 19ème s. et Pie IX, le Pape de Rome, béatifie Germaine en 1867.

Dans la métairie de Mestre Laurens à 2km du village, la vie de Germaine nous est rapportée comme une vie de travail, de pauvreté et de souffrance. Sa belle-mère  la considère comme sa servante.

Elle passe ses journées à garder les moutons sur les bords du Courbet.

Elle est rejetée et souffreteuse. 

Elle a la main droite déformée et des écrouelles.

Là où elle se trouve, Germaine mal aimée et faible, prie lorsque l'Angélus sonne et trouve le réconfort qu'elle ne rencontre pas autour d'elle.

Elle meurt à 22ans.

 Voir le site de Pibrachttp://www.pibrac.com/batiment/a_germaine.htm

 

BONNE FETE AUX VITE, GUY,MEDESTE,CRESCENCE et GERMAINE

 

La fête de Sainte Germaine est programmée par l'Eglise Romaine en région Toulousaine pour le mercredi 15 juin 2016 en la Basilique de Pibrac (proche de Toulouse) avec un programme exceptionnel avec le Jubilé des malades et des personnes en situation de handicap :

08h30 - Confessions à l'église
10h30 - Prière et louange à Sainte Germaine. Haltes et tentes avec animations et propositions diverses
15h00 - Messe présidée par Mgr Le Gall, archevêque de Toulouse, suivie de la procession avec la châsse des reliques
16h30 - Retour des reliques à l'église

Ensemble paroissial Pibrac et Brax
Eglise catholique de Haute-Garonne : Accueil Sainte Germaine

 

 

Un jour, en Ethiopie, une dame s’adressa au
Catholicos…

'Be ruled by God and rule over your senses; and, being on a higher level, do not give authority to what is inferior to you.' (St. Thalassios the Libyan)

Un jour, en Ethiopie, une dame s’adressa au Catholicos (Chef de l'Eglise Orthodoxe d'Ethiopie) et lui dit :

« Vous autres, les Coptes, vous exagérez la dévotion à Marie. Marie est une femme comme les autres»

« Très bien, répondit le Catholicos, alors donnez-nous un autre Christ ».

  Tout est dit. 

Saint Frumence (IVe s.) appela la première église bâtie à Axoum, capitale du royaume, "Edda Mariam", Demeure de Marie.

Marie est vénérée sous le titre de Waladita Amlâk, Celle qui a enfanté Dieu. Le nom de Marie figure dans beaucoup de noms éthiopiens.

Ils témoignent de la confiance des fidèles envers Marie:

Ghebié Mariam, Serviteur de Marie ; Hailé-Mariam, la force de Marie ; Laoké Mariam, Message de Marie ; Teklé Mariam, Plante ou rejeton de Marie ; Hapté Mariam, Don de Marie ; Walda-maryam, fils de Marie ; Newaia-Maryam, trésor de Marie ; Kafla-Maryam, part de Marie ; Kidana-Maryam, promesse de Marie ; Baeda-Maryam, protégé de Marie etc…

L'Éthiopie a une fête propre: Kidäma Mehret, le Pacte de Miséricorde, le 10 février.

Sûrs que la prière de Marie auprès de son Fils ne peut qu'être exaucée, les Éthiopiens, comme les Français, considèrent leur pays comme le fief de Marie, sous sa protection.

 
Attilio GALLI, 
Dans Madre della Chiesa dei Cinque continenti, Ed. Segno, Udine, 1997, p. 675-693
Découvrir plus sur mariedenazareth.com :
Qui est Marie ?

 

Shlom lekh bthoolto Mariam/ Hail, O Virgin  Mary/ 

  maliath taibootho/ full of grace/ 
  moran a'amekh  - the Lord is with thee/ 
  mbarakhto at bneshey/ blessed art thou among women/ 
  
wambarakhoo feero dabkharsekh Yeshue/  and blessed is the fruit of thy womb, Jesus/ 
  O qadeeshto Mariam/ Holy Mary/ 
  yoldath aloho/  Mother of God/ 
  saloy hlofain hatoyeh/ pray for us sinners/ 
  nosho wabsho'ath mawtan./ now and at the hour of our death./ 
  Amîn 

 

Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amîn.

 

Saint Jacques de Saroug, docteur de la Charité, priez pour nous !

 

 

 

 
 

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EN VRAC...ELEMENTS EPARS POUR VOTRE

 

REFLEXION PERSONNELLE ET...ALIMENTER

 

VOTRE PRIERE...

 

 

 

 

 

 

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Les géants de la Vendée

Les géants de la Vendée

Alors que le Puy du Fou vient d'inaugurer Le Dernier Panache, un nouveau spectacle consacré à Charette, Le Figaro Histoire fait revivre l'épopée héroïque et sanglante des guerres de Vendée. ...

http://boutique.lefigaro.fr/produit/125748-les-geants-de-la-vendee

Alors que le Puy du Fou vient d’inaugurer Le Dernier Panache, un nouveau spectacle consacré à Charette, Le Figaro Histoire fait revivre l’épopée héroïque et sanglante des guerres de Vendée. Les meilleurs spécialistes déroulent la chronique d’une guerre longtemps ignorée, qui vit des paysans résister, les armes à la main, aux mesures antireligieuses de la Révolution, et décryptent le processus qui conduisit la Convention à organiser l’extermination méthodique de la population civile. La Rochejaquelein et Charette, Cathelineau et Bonchamps, d’Elbée et Stofflet : à la fois héros et

 

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Voilà qui ne devrait pas faire plaisir aux retraités français qui ont déjà du mal à joindre les deux bouts : la commission des comptes de la Sécurité Sociale prévoit un nouveau gel des pensions pour octobre 2016. La faute au nouveau calcul de la revalorisation mis en place par le gouvernement fin 2015 et qui va s'appliquer pour la première fois. Ce nouveau calcul change les règles et se base non pas sur l'inflation attendue, mais sur l'inflation réelle de l'année passée.

Pas d'augmentation des pensions en 2016

Le nouveau mode de calcul de la revalorisation des retraites prévoit que celles-ci soient augmentées en fonction de l'inflation sur les 12 derniers mois. Dans le cas présent, donc, entre août 2015 et juillet 2016, la revalorisation se calculant en septembre pour une application en octobre. Or, l'inflation sera nulle.

C'est ce que pense la commission des comptes de la Sécurité Sociale dans son rapport publié en juin 2016 : certes, elle ne sait pas si effectivement juin et juillet connaîtront une inflation nulle, mais il y a de fortes chances que ça arrive, puisque la tendance est claire : les prix n'augmentent pas en zone euro depuis des années.

Ce nouveau calcul pénalise les retraités : avant la réforme de l'automne 2015 réalisée par le gouvernement, les retraites étaient revalorisées en fonction de l'inflation prévue et, pour 2016, elle est de 0,1 %. Si la revalorisation de la pension n'avait pas été réformée, l'augmentation de la pension aurait été minime, mais il y aurait eu une augmentation tout de même. Là, ce ne sera pas le cas.

La dernière augmentation des retraites remonte à... avril 2013 !

 

 

Cela fait des années que la situation est critique et que les retraites sont gelées. En fait, la dernière véritable revalorisation remonte à avril 2013 lorsque les montants des pensions ont augmenté de 1,3 %. En octobre 2015, il y avait eu une micro-revalorisation de 0,1 %, qui n'avait pas sorti les retraités de leurs problèmes.

 

Les inégalités se creusent : les salaires augmentent, eux, et pas que d'un peu. Au premier trimestre 2016, ils ont augmenté de 1,8 %... Les retraités, de leur côté, continuent de gagner toujours pareil, toujours très peu : 1 306 euros bruts par mois en moyenne, contre 1 466 euros bruts mensuels pour le SMIC.

source

 

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Les Arméniens espèrent

que le pape François répétera dans leur pays, qu’il visite du 24 au 26 juin 2016, le mot de « génocide » déjà prononcé dans la basilique Saint-Pierre de Rome le 12 avril 2015.

 

Vendredi 24 juin, le pape François se rendra au siège patriarcal d’Etchmiadzin, où il rencontrera Karékine II (sur la photo, le 8 mai 2014, rencontre du pape avec Karekine II, lors d'une audience privée au Vatican). / ServizioFotograficoOR/CPP/CIRIC/

Le pape François prononcera-t-il le mot de « génocide » lors de son prochain voyage en Arménie du vendredi 24 au dimanche 26 juin ? Un voyage qui sera marqué notamment, comme l’a annoncé le Vatican le mois dernier, par sa rencontre avec le Catholicos Karékine II à Etchmiadzin, et par une visite au musée-mausolée consacré au massacre des Arméniens en 1915.

Émotion des Arméniens

S’il s’était gardé de le faire lors de son voyage en Turquie en novembre 2015, il a répété le mot « génocide » à plusieurs surprises lors de la messe qu’il a célébrée dimanche 12 avril 2015 à Rome pour le centenaire de ce qui reste officiellement appelé Metz Yeghern, « la grande catastrophe ». Étaient présents le président arménien, Serzh Sargsyan, le Catholicos de l’Église apostolique arménienne Karékine II (85 % des chrétiens du pays), le Catholicos arménien de Cilicie Aram Ier et le patriarche de l’Église catholique arménienne Grégoire-Pierre.

> À lire aussi : Le pape fait mémoire du génocide arménien pour alerter sur l’actualité de ces tragédies

« Quelque chose est tombé ce jour-là : j’ai vu les deux catholicos retenir leurs larmes, l’émotion aussi du président arménien », a rapporté Mgr Joseph Kelekian, curé de l’éparchie (catholique) de Sainte-Croix de Paris, lors d’une conférence de presse organisée à Paris, mardi 14 juin, par l’œuvre d’Orient, en amont du voyage du pape.

« En 2001, Jean-Paul II n’avait été accueilli par aucune manifestation populaire : au fond, les Arméniens ne savaient pas trop qui était ce pape », reconnaît ce descendant d’une famille arménienne chassée de Turquie vers la Syrie puis le Liban lors du génocide. « Désormais, ils connaissent le pape François parce qu’il a dit ce mot  : et pour cette raison, ils vont lui organiser une grande réception ».

Vrai enthousiasme

Vendredi 24 juin, le pape François se rendra de fait directement au siège patriarcal d’Etchmiadzin, où il rencontrera le Catholicos de tous les Arméniens Karékine II. Le dimanche 26, il participera à la messe à la cathédrale de cette Église orthodoxe autocéphale, encore largement majoritaire.

« Le pape François prononcera l’homélie pendant la messe célébrée par le Catholicos  : avez-vous déjà vu cela avec une Église orthodoxe  ? », interroge Mgr Joseph, qui voit aussi un « enjeu œcuménique » dans ce prochain voyage. Comme dans de nombreux pays du Moyen-Orient, les relations sont souvent délicates entre l’Église locale et sa « petite sœur » catholique, souvent de création plus récente (en l’occurrence 1741 pour l’Église catholique arménienne).

« Il y a cette fois un vrai enthousiasme pour cette venue du pape », confirme le P. Manuel Racho-Hovhannessian, prêtre de l’Église apostolique à Arnouville-lès-Gonesse (Val-d’Oise). « Cette visite va peut-être affermir les relations entre les deux Églises, déjà engagées dans une démarche de compréhension et d’accords pour créer une bonne entente ».

Prière pour la paix

Enfin, la paix devrait être un autre thème fort pendant ces quelques jours, pour ce voyage dans une région à hauts risques du Caucase. Le samedi, une rencontre œcuménique de prière pour la paix est prévue dans la soirée sur la Place de la République, à laquelle « 50 à 60 000 personnes sont attendues ».

« Cette rencontre va apporter une bouffée d’air de paix dans un pays entouré par l’islam », avance le P. Manuel, qui voit la venue du pape comme le signe d’un « pont entre l’Occident et cet Orient délaissé ». « C’est aussi un encouragement du pape pour ces chrétiens d’Orient qui subissent de nouveau le martyre dans la région ».

Signe des tensions ethnico-religieuses dans le Caucase, les deux Églises arméniennes - apostolique comme catholique - ont semble-t-il refusé que le pape François se rende au même moment dans l’Azerbaïdjan voisin  : un pays allié à la Turquie, majoritairement chiite, et avec lequel l’Arménien est en conflit à propos de la région du Haut-Karabagh.

« Les Arméniens auraient été d’accord pour que le pape se rende en Géorgie, autre pays chrétien. Mais mettre sur le même plan l’Arménie à 99 % chrétienne, et l’Azerbaïdjan à 99 % musulman, ça n’a pas de sens. Nous nous serions sentis lésés », assure le prêtre catholique.

> À lire aussi  : En Arménie, le pape visitera le mémorial des victimes du génocide

 

Source: La croix . Article de Mme Anne-Bénédicte Hoffner)

 

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Le Cardinal Sarah , Préfet de la Congrégation Romaine pour le Culte et les Sacrement, invite prêtres et fidèles à se tourner vers l’Orient, le Christ.

 

Comment remettre Dieu au cœur de la liturgie

Le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, appelle à une grande réflexion sur l’eucharistie. Et invite prêtres et fidèles à se tourner vers l’Orient, le Christ.

Il y a quelques semaines, vous avez émis le souhait de voir « remis au centre le sacrement des sacrements », c’est-à-dire l’eucharistie. Pour quelle raison ?

Je souhaite engager une grande réflexion sur cette question, afin de remettre l’eucharistie au centre de notre vie. Je constate que beaucoup de nos liturgies deviennent des spectacles. Souvent, le prêtre ne célèbre plus l’amour du Christ à travers son sacrifice, mais une rencontre entre amis, un repas convivial, un moment fraternel.

En cherchant à inventer des liturgies créatives ou festives, nous courons le risque d’un culte trop humain, à la hauteur de nos désirs et des modes du moment. Peu à peu, les fidèles s’éloignent de ce qui nous donne la Vie. Pour les chrétiens, l’eucharistie, c’est une question de vie ou de mort !

Comment remettre Dieu au centre ?

La liturgie est la porte de notre union à Dieu. Si les célébrations eucharistiques se transforment en autocélébrations humaines, le péril est immense, car Dieu disparaît.

Il faut commencer par replacer Dieu au centre de la liturgie. Si l’homme en est le centre, l’Église devient une société purement humaine, une simple ONG, comme l’a dit le pape François. Si, à l’inverse, Dieu est au cœur de la liturgie, alors l’Église retrouvera sa vigueur et sa sève ! « Dans notre rapport avec la liturgie se joue le destin de la foi et de l’Église », écrivait de manière prophétique le cardinal Joseph Ratzinger.

Quel remède recommandez-vous ?

La reconnaissance de la liturgie comme œuvre de Dieu suppose une vraie conversion du cœur. Le concile Vatican II insistait sur un point majeur : dans ce domaine, l’important n’est pas ce que nous faisons, mais ce que Dieu fait. Aucune œuvre humaine ne pourra jamais réaliser ce qui se trouve au cœur de la messe : le sacrifice de la croix.

La liturgie nous permet de sortir des murs de ce monde. Retrouver la sacralité et la beauté de la liturgie requiert donc un travail de formation pour les laïcs, les prêtres et les évêques. Il s’agit d’une conversion intérieure.

Pour remettre Dieu au centre de la liturgie, il faut aussi le silence : cette capacité de se taire pour écouter Dieu et sa parole. J’affirme que nous ne rencontrons Dieu que dans le silence et l’approfondissement de sa parole dans les profondeurs de notre cœur.

Comment faire concrètement ?

Se convertir, c’est se tourner vers Dieu. Je suis profondément convaincu que nos corps doivent participer à cette conversion.

Le meilleur moyen est certainement de célébrer – prêtres et fidèles – tournés ensemble dans la même direction : vers le Seigneur qui vient.

Il ne s’agit pas, comme on l’entend parfois, de célébrer le dos tourné aux fidèles ou face à eux. Le problème n’est pas là. Il s’agit de se tourner ensemble vers l’abside qui symbolise l’Orient où trône la croix du Seigneur ressuscité.

Par cette manière de célébrer, nous expérimenterons, jusque dans nos corps, la primauté de Dieu et de l’adoration. Nous comprendrons que la liturgie est d’abord notre participation au sacrifice parfait de la croix. J’en ai fait personnellement l’expérience ; en célébrant ainsi, l’assemblée, avec le prêtre à sa tête, est comme aspirée par le mystère de la croix au moment de l’élévation.

Mais cette manière de faire est-elle autorisée ?

Elle est légitime et conforme à la lettre et à l’esprit du Concile. En tant que préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, je tiens à rappeler que la célébration versus orientem est autorisée par les rubriques du Missel, qui précisent les moments où le célébrant doit se retourner vers le peuple.

Il n’est donc pas besoin d’autorisation particulière pour célébrer face au Seigneur. Ainsi, dans une tribune publiée par L’Osservatore Romano, en juin 2015, j’ai proposé que les prêtres et les fidèles se tournent vers l’Orient au moins pendant le rite de la pénitence, pendant le chant du Gloria, les oraisons et la prière eucharistique.

Dans l’esprit de beaucoup, le changement d’orientation de l’autel est lié à Vatican II. Est-ce vrai ?

Plus de cinquante ans après la clôture de Vatican II, il devient urgent que nous lisions ses textes ! Le Concile n’a jamais demandé de célébrer face au peuple ! Cette question n’est pas même abordée par la constitution Sacrosanctum concilium… Bien plus, les Pères du Concile voulaient souligner la nécessité pour tous d’entrer en participation du mystère célébré. Dans les années qui ont suivi Vatican II, l’Église a cherché les moyens de mettre en œuvre cette intuition.

Ainsi, célébrer face au peuple est devenu une possibilité, mais pas une obligation. La liturgie de la Parole justifie le face-à-face du lecteur et des auditeurs, le dialogue et la pédagogie entre le prêtre et son peuple.

Mais dès que nous arrivons au moment où l’on s’adresse à Dieu – à partir de l’offertoire –, il est essentiel que le prêtre et les fidèles se tournent ensemble vers l’Orient. Cela correspond tout à fait à ce qu’ont voulu les Pères conciliaires.

Je crois qu’il faut revenir au texte du Concile. Certaines adaptations à la culture locale n’ont probablement pas été assez mûries. Je pense à la traduction du Missel romain.

Dans certains pays, des éléments importants ont été supprimés, notamment au moment de l’offertoire. En français, la traduction de l’Orate fratres a été tronquée. Le prêtre devrait dire : « Priez mes frères pour que mon sacrifice qui est aussi le vôtre soit agréable à Dieu le Père tout-puissant. » Et les fidèles de répondre : « Que le Seigneur reçoive de vos mains ce sacrifice pour la louange et la gloire de son nom, pour notre bien et celui de toute sa sainte Église. »

À l’audience qu’il m’a accordée, le samedi 2 avril, le pape m’a confirmé que les nouvelles traductions du Missel romain doivent impérativement respecter le texte latin.

Que faites-vous de la participation des fidèles ?

La participation des fidèles est primordiale. Elle consiste avant tout à se laisser entraîner à la suite du Christ dans le mystère de sa mort et de sa résurrection. « On ne va pas à la messe pour assister à une représentation. On y va pour participer au mystère de Dieu », a rappelé le pape François tout récemment.

L’orientation de l’assemblée vers le Seigneur est un moyen simple et concret de favoriser une vraie participation de tous à la liturgie.

La participation des fidèles ne saurait donc être comprise comme la nécessité de faire « quelque chose ». Sur ce point, nous avons déformé l’enseignement du Concile. Au contraire, il s’agit de laisser le Christ nous prendre, et nous associer à son sacrifice. Seul un regard trempé dans une foi contemplative nous gardera de réduire la liturgie à un spectacle où chacun aurait un rôle à jouer. L’eucharistie nous fait entrer dans la prière de Jésus et dans son sacrifice, car Lui seul sait adorer en esprit et en vérité.

Quel sens l’Église donne-t-elle à cette question de l’orientation ?

D’abord, nous ne sommes pas les seuls à prier de manière orientée. Le Temple juif et les synagogues ont toujours été orientés. En retrouvant cette orientation, nous pourrons repartir vers nos origines. Je constate aussi que des non chrétiens, les musulmans en particulier, sont orientés pour prier.

Pour nous, la lumière, c’est Jésus Christ. Toute l’Église est orientée vers le Christ. Ad Dominum.

Une Église refermée sur elle-même en un cercle clos aurait perdu sa raison d’être. Pour être elle-même, l’Église doit vivre face à Dieu. Notre point de référence, c’est le Seigneur ! Nous savons qu’Il a vécu avec nous et qu’Il est reparti vers le Père sur le mont des Oliviers, situé à l’est de Jérusalem. Et qu’Il reviendra de la même manière.

Rester tournés vers le Seigneur, c’est L’attendre chaque jour. Il ne faudrait pas que Dieu se plaigne constamment : « Ils tournent vers moi leur dos au lieu de tourner vers moi leur visage ! » (Jr 2, 27). [...]

Orientation « Ainsi, de célébration en célébration, annonçant le mystère pascal de Jésus “jusqu’à ce qu’Il vienne” (1 Co 11, 26), le peuple de Dieu en pèlerinage s’avance par la porte étroite de la Croix. »

Catéchisme de l’Église catholique, § 1344, en conclusion du chapitre «L’institution de l’eucharistie».

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Une serveuse a été giflée à Nice parce qu’elle servait de l’alcool durant le ramadan. Pour Géraldine Smith, la pression montante d’une minorité peut transformer la vie quotidienne. Géraldine Smith est l’auteur de « Rue Jean-Pierre Timbaud, une vie de famille entre bobos et barbus ». 
[...]

Des incidents comme l’agression de la serveuse à Nice provoquent toujours une grande gêne, comme si nous ne voulions pas y croire. Quels sont les ressorts de cet aveuglement volontaire ?

On est gêné quand la réalité ressemble à une caricature. Dans le premier jet de mon livre figurait une histoire tellement scabreuse que j’ai fini par l’enlever – aussi pour protéger la personne qui me l’avait racontée. Un imam intégriste, marié et père de famille, avait offert des dessous sexy, à motif léopard, à une enseignante dans la classe où se trouvait son fils. Cette anecdote me gênait tant elle exposait l’hypocrisie sous le masque figé de la vertu. En la rapportant, j’aurais eu l’impression de fournir un argument facile à ceux qui n’attendaient que ça pour mettre tous les musulmans dans le même sac, comme des «frustrés», des bigots enragés.

Or, je n’aurais peut-être pas pris autant de pincettes pour «bouffer du curé». En France, personne ne se dirait que dénoncer des prêtres pédophiles risque de stigmatiser l’Église catholique. Il y a un fond de mauvaise conscience par rapport à la «mission civilisatrice» de l’Occident qui nous empêche d’appliquer la même mesure aux anciens colonisés.Donc, on évite de parler de «terroristes islamistes», comme si l’Islam n’avait rien à voir dans le jihadisme. [...]

En quoi l’antiracisme né de SOS Racisme dans les années 1980 participe-t-il de ce déni ?

Très simplement et de bonne foi: pour qu’on ne touche pas à son «pote», qui était noir ou arabe, l’antiraciste a célébré l’immigré et le musulman au point d’en faire des icônes, des souffre-douleurs historiques qu’il fallait enfin «respecter» tels qu’ils étaient. 

Comme le racisme existait bel et bien, cette défense de ses victimes – a priori une noble cause – n’a pas été perçue pour ce qu’elle était paradoxalement devenue, à savoir un déni des hommes et des femmes en chair et en os vivant parmi nous. Personne, en effet, n’a pour voisin «l’immigré» ou «le» musulman! Or, tout désaccord avec un immigré ou un musulman en particulier était stigmatisé comme du «racisme». [...]

Le Figaro

 

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La bataille du Monastère des saints Apôtres

 

1901

https://en.wikipedia.org/.../Battle_of_Holy_Apostles...


La bataille du Monastère des saints Apôtres 1901, 22 Guerriers Arméniens chrétiens affrontent 6 000 Turcs musulmans, 3 chrétiens sont morts (que Dieu accueille leur âmes au paradis), mais 1800 musulmans sont morts (Que Dieu pardonne leurs péchés) et les Arméniens sont victorieux !

 «Le Seigneur est mon rocher et ma forteresse, mon libérateur; mon Dieu, ma force, en qui je me confie; mon bouclier et la corne de mon salut, ma citadelle.

Je vais faire appel au Seigneur, qui est digne d'être loué; et je serai sauvé de mes ennemis. "(Psaume 18: 2)

 

The Battle of Holy Apostles Monastery 1901 ,22 Armenians Christians Warriors fight 6 000 Turks Muslim ,3 Christians died (may God welcome their soul in Heaven) but 1800 Muslim died (May God forgive their sins) and Armenians took victory !! “The Lord is my rock and my fortress and my deliverer; my God, my strength, in whom I will trust; my shield and the horn of my salvation, my stronghold. I will call upon the Lord, who is worthy to be praised; so shall I be saved from my enemies.” (Psalm 18:2)

 

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Pour Thibault de Montbrial, il n’y a pas de doute, l’attaque du club gay d’Orlando est bien un acte de terrorisme islamiste. Il rappelle notamment que le 26 mai 2016, l’État islamique avait appelé ses sympathisants à se mobiliser.

[;..] Les éléments rendus publics par le FBI permettent d’identifier un mode opératoire qui correspond à la lettre aux incitations de passages à l’acte des multiples messages vidéo de l’État Islamique adressés aux populations musulmanes occidentales.

Théorisée par le porte parole de l’État Islamique Mohamed Al-Adnani dans son appel du 22 septembre 2014, il s’agit d’une incitation générale à tous les musulmans, où qu’ils soient, à tuer des occidentaux, par tous les moyens. Il faut donc dissocier ces actes d’initiative auxquels Daech incite les musulmans qui vivent en occident, des attaques commanditées et organisées par un réseau, comme l’opération du 13 novembre à Paris. [...]

Depuis 2014, l’État Islamique a multiplié les incitations de cette sorte. En dernier lieu, une vidéo de ce même Al-Adnani a été diffusée le 26 mai 2016, appelant les sympathisants de l’État Islamique à se mobiliser pendant le mois du ramadan et à frapper les occidentaux partout où cela était possible et en particulier chez eux. [...]

C’est pourquoi, au-delà des mots d’ordre de tel ou de tel groupe terroriste, il est indispensable de comprendre que l’Occident est avant tout attaqué par des gens qui, quelles que soient leur organisation, sont mus par une idéologie de conquête: celle de l’Islam radical sunnite.

 Et les actes de terreurs menés depuis plusieurs mois, en Europe ou aux États-Unis pour promouvoir cette idéologie sont le plus souvent opérés par des personnes qui possèdent la nationalité du pays qu’elles attaquent. C’est dire le défi auquel l’Europe et les États-Unis sont confrontés s’inscrit donc dans la durée.

Le Figaro

 

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« Les gays doivent mourir », déclare l’imam de la mosquée d’Orlando

L'iman d'Orlando appelle à tuer les gays

Farrokh Sekaleshfar était invité à la mosquée d’Orlando pour délivrer un message plein d’amour et de tolérance où il explique que « les gays doivent mourir ».

C’était en avril 2016.

Deux mois plus tard, dimanche 12 juin, Omar Mateen cherchait à faire mourir les 300 homosexuels d’un nightclub gay d’Orlando, mais arrêté par les tirs de la police, il ne réussira à en tuer que 50 et faire 53 blessés (chiffre provisoire)

(Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pourDreuz.info.)

 

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Les Etats-Unis et l'Union européenne continuent de faire pression sur les partenaires de Gazprom en Europe pour les amener à renoncer au projet Nord Stream 2 prévoyant la construction d'un deuxième gazoduc censé relier la Russie à l'Allemagne par la mer Baltique.

Le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel a évoqué trois conditions nécessaires pour réaliser ce projet. La première est que le gazoduc doit être conforme aux normes européennes en vigueur. La deuxième est qu'il n'ait pas d'effet négatif sur le transit de gaz russe via l'Ukraine. Enfin, la troisième condition consiste dans le fait que le nouveau pipeline ne doit pas entraver l'approvisionnement de l'Europe de l'Est en gaz.

 

M. Gabriel a appelé Berlin à considérer le projet Nord Stream 2 en termes de développement économique et non comme une manœuvre politique.

 

Parmi ceux qui tentent de torpiller ce projet, il convient de citer en premier lieu les pays transitaires qui risquent de perdre des milliards de dollars en cas de construction du gazoduc.

L'Allemagne s'est dès le début déclarée intéressée par le nouveau pipeline qui permettrait de réduire de 50% les coûts de transport de gaz russe par rapport aux coûts de son acheminement via l'Ukraine. Cette différence couvrirait facilement les dépenses pour la construction du gazoduc estimées à huit milliards d'euros.

Selon Alexandre Passetchnik, analyste chef de la Fondation nationale pour la sécurité énergétique de Russie, la déclaration de Sigmar Gabriel reflète les divergences entre les autorités allemandes et les responsables de Bruxelles sur ce projet.

"Il est évident que M. Gabriel veut soutenir les entreprises allemandes, mais qu'il souhaite également éviter les tensions politiques avec Bruxelles", a déclaré l'expert au quotidien russe Svobodnaïa Pressa.

D'après M. Passetchnik, Berlin cherche à défendre ses intérêts, mais il ne veut pas se quereller avec Washington et Bruxelles. D'où sa position ambigüe.

Le projet Nord Stream 2 a fait l'objet d'intrigues politiques en Europe, surtout au milieu de la crise ukrainienne.

"Tout cela, c'est de la politique. L'une des raisons consiste dans les sentiments russophobes qui prévalent chez les fonctionnaires européens. Une autre raison, c'est que Bruxelles ne veut pas voir la Russie dominer le marché européen de l'énergie. Mais la Russie n'y aspire pas. Gazprom n'a jamais dit qu'il voulait conquérir 50% ou une part encore plus importante de ce marché", a indiqué M. Passetchnik.

Le projet Nord Stream 2 prévoit la construction de deux conduites sous-marines d'une capacité totale de 55 milliards de mètres cubes de gaz par an entre la Russie et l'Allemagne.

 

Ce projet constitue une extension du gazoduc Nord Stream déjà opérationnel. L'accord prévoyant la construction du nouveau pipeline a été signé en septembre 2014 lors d'un forum économique à Vladivostok. A cet effet, un nouveau consortium a vu le jour, réunissant Gazprom, E.ON, Shell, BASF/Wintershall, OMV et Engie. Le groupe russe détient 50% du capital, ses partenaires en détiennent 10% chacun.

 

En décembre 2015, il a été décidé de lancer la construction du gazoduc au quatrième trimestre 2019. L'un des principaux objectifs de ce projet est de rendre les livraisons de gaz russe vers l'Europe moins dépendantes de la conjoncture politique et économique en Ukraine. Kiev, pour sa part, fait tout son possible pour bloquer la réalisation de Nord Stream 2.

"Les exigences de l'Ukraine revêtent un caractère politique, car le projet ne va à l'encontre d'aucune loi ni d'aucun règlement en vigueur dans l'Union européenne. En réalité, la question est purement commerciale. Le contrat de transit gazier entre la Russie et l'Ukraine expire en 2020 et Moscou ne veut pas le prolonger", a déclaré Konstantin Simonov, directeur de la Fondation nationale pour la sécurité énergétique.

 

Selon lui, Bruxelles accuse la Russie de vouloir utiliser ses livraisons de gaz pour exercer des pressions politiques, mais en réalité, l'Union européenne faite la même chose.

 

"Si Bruxelles considère le transit de gaz russe via l'Ukraine comme une question politique, il ne doit pas accuser la Russie d'instrumentaliser ce problème, car il s'agit bel et bien d'une question commerciale, et la Russie honore les termes du contrat", a conclu Konstantin Simonov.

source

 

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15. Juni 1915 Massaker an Aramäern von Nisibis


[Eine Zusammenfassung von Sabo Hanna]


Heute gedenken wir der Massaker an syrisch-orthodoxen Aramäern von Nisibis am 15. Juni 1915.
Die Stadt Nisibis (türk. Nusaybin) liegt an der Grenze zu Syrien, hat eine traditionsreiche Geschichte für uns Aramäer. Hier ist die Heimat von vielen syrischen Gelehrten, wie Mor Jakob von Nisibin, Mor Ephräm und viele andere. In der Stadt Nisibis lag eine der bekanntesten syrischen Hochschule oder Universität.
Am 15. Juli 1915 führten die Regierungssoldaten alle Männer, Frauen und Kinder syrisch-orthodoxen Glaubens, im Versprechen nach Mardin in Sicherheit gebracht zu werden, zu einem Platz, wo sie alle wie Lämmer abgeschlachtet wurden. Bevor sie abgeschlachtet wurden, hat man sie aufgefordert mit den Worten: „Bekenne dich zum Islam und wir bringen dich nicht um!“ Kein einziger befolgte diese Aufforderung. Und so hat man alle niedergemetzelt und sie in Brunnen geworfen. Die ganze Stadt Nisibin wurde auf diese Weise von Christen gesäubert.

 

Dukhrono da Sohde d-nafili b-Nsibin

I mdhito da-Nisibin bu tHumo d-Suriya yo, kitla makhtabzabno `atiro ba Haye di Suryoyutho. Harke i duktho d-ghalabe yalife w-qaroye da Suryoye wa akh Mor Ya`kub da-Nsibin w Mor Afrem. Hdho ma madershotho di Suryoyutho harke bi mditathe wa, d-komishamho „Madrashto da-Nsibin“.
Yawme da-tlotho 15 bu yarHo da-Hziron di shato d-1915 maHatte a `aseker idho `ala gawre, neshe w-na`ime da Suryoye. A `aseker mdagalle a`layye w-mirre gmeblinalkhu li mdhito d-Marde lashan d-khulSutu. Elo meblinne l-duktho ayko d-kulle ha bethru Hreno nHiri akh a Haywotho. Meqem d-qotlinne mi amarwo a`layye hawkha: „mawdi bi Tayoyutho w-aHna lo koqotlinalokh!“. Ha minne lo kafer ba-mshiho. W-hawkha khalyo i mdhito da-Nsibin ma `omuraydha a Suryoye.

Sleman Henno, Die Verfolgung und Vernichtung der Syro-Aramäer im Turabdin 1915, hrsg. Föderation der Aramäer (Suryoye) in Deutschland (FASD) e.V., S. 48f.

 

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15 June 2016
News
HG Bishop Angaelos

0f Holy Coptic Orthodox Church

 

gives Keynote Address on the persecution of Christians in the

 

Middle East

to over 700 MPs and other guests in the Houses of Parliament, later addressing 50 High Commissioners and Ambassadors in the State Rooms at the Palace of Westminster
On 14 June 2016 His Grace Bishop Angaelos, General Bishop of the Coptic Orthodox Church in the United Kingdom, delivered the keynote address on the situation of Christians in the Middle East at the annual National Parliamentary Prayer Breakfast (NPPB). During his address Bishop Angaelos spoke specifically on the persecution of Christians and minority communities, and the millions subsequently displaced and living as refugees. His Grace addressed an audience of over 700 attendees including Members of the House of Lords, House of Commons, civic and faith leaders, ambassadors, and CEOs of advocacy organisations and NGOs. The Archbishop of Canterbury was also in attendance. The gathering was welcomed by the Lord Speaker, the Speaker of the House of Commons, and Fiona Bruce MP, Chair of this year’s Parliamentary Breakfast.
The NPPB is the largest gathering of any kind in parliament throughout the year. The event is held with the permission of the Speaker and the Lord Speaker and is an annual recognition of the contribution that Christianity makes to the national life of the United Kingdom. While themes of previous events have focused on topics of national impact, this is the first to address a global issue of this scale.
In his welcome, The Right Hon John Bercow, Speaker of the House of Commons, said:
“‘The Church in the Middle East’ is a theme never more relevant than it is today. It is a magnificently chosen theme that will continue to be relevant at least until some of the prevailing discord…of which certainly there is an abundance, is either moderated or better still overcome altogether.”
In her welcome, The Lord Speaker, The Baroness D’Souza said:
“This breakfast theme…could not be more timely to explore the need for tolerance and understanding. I greatly look forward to hearing…as to how we make steps, if not leaps, towards this.”
In her welcome, Fiona Bruce MP highlighted that the attendance at this year’s Breakfast surpassed previous years, with over 150 MPs and peers and 730 people in attendance, saying:
“It is particularly encouraging that so many members of parliament are attending together with religious leaders from their constituencies…the fact that so many parliamentarians and peers are here today does, I believe, confirm their deep concern…”
“Let us seek to ensure that we in the United Kingdom are doing everything we can to stand up and be a voice for the voiceless in the Middle East, both to those who share our Faith, and those of other faiths or none.”
Speaking of the work that Bishop Angaelos has done in the area of religious freedom, she continued:
“I am particularly delighted and grateful that His Grace Bishop Angaelos will address us this morning as he has tirelessly advocated on behalf of the Church throughout the Middle East in recent years…”
In his address, Bishop Angaelos spoke directly to parliamentarians saying:
“We often hold you to account for the decisions you make, yet often forget to hold ourselves to account to pray for you as you make those decisions. In the coming weeks those prayers will be more important because of the decisions that are going to be made for the future of Britain.”
Speaking of Christians in the Middle East, Bishop Angaelos said:
“Christians in the Middle East are indigenous people and reject minority status. They see themselves as intrinsic members, and indigenous peoples.”
He continued:
“As religious and civic leaders, we have an opportunity and responsibility to change the narrative and expectation of the Middle East from one of hopelessness and conflict to one of hope and promise.
We need to address the reality of this situation, that there has been a systemic, yet gradual prejudice, marginalisation and alienation of Christians and minorities allowed to continue over decades. This does not have to continue on our watch…”
Calling for collaboration, he went on to say:
“We must realise that the current situation is greater than us all; it needs us all to work together…There can no longer be a concept of ‘over there’ because families of those affected in the Middle East are members of your constituencies, our Churches, and our society as a whole…We are one very large community…our paths cross, our experience is one and our journey is one that we must share.”
“Regardless of which House one sits in, which Church one worships in, or indeed which faith one does or does not have, we must work together for the freedom and dignity of human life and speak with a collaborative voice.”
Shedding light on the hopeful witness of Christians in the Middle East, Bishop Angaelos concluded:
“The Church is defiant, the Church is resilient, the Church is alive.”
After the event Bishop Angaelos spoke to 50 High Commissioners and Ambassadors from a variety of faith traditions at a separate event in the State Rooms of the Palace of Westminster.

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Les libertés fondamentales sont rapidement suspendues au sein de l’Union Européenne où les états d’Europe de l’Ouest s’enfoncent dans une crise de confiance globale. Le gouvernement italien vient de faire voter une loi punissant de six ans de prison les opinions qu’il décrète illégales.

 

Le pape François prononcera-t-il le mot de « génocide » lors de son prochain voyage en Arménie du vendredi 24 au dimanche 26 juin ? Un voyage qui sera marqué notamment, comme l’a annoncé le Vatican le mois dernier, par sa rencontre avec le Catholicos Karékine II à Etchmiadzin, et par une visite au musée-mausolée consacré au massacre des Arméniens en 1915.

Émotion des Arméniens

S’il s’était gardé de le faire lors de son voyage en Turquie en novembre 2015, il a répété le mot « génocide » à plusieurs surprises lors de la messe qu’il a célébrée dimanche 12 avril 2015 à Rome pour le centenaire de ce qui reste officiellement appelé Metz Yeghern, « la grande catastrophe ». Étaient présents le président arménien, Serzh Sargsyan, le Catholicos de l’Église apostolique arménienne Karékine II (85 % des chrétiens du pays), le Catholicos arménien de Cilicie Aram Ier et le patriarche de l’Église catholique arménienne Grégoire-Pierre.

> À lire aussi : Le pape fait mémoire du génocide arménien pour alerter sur l’actualité de ces tragédies

« Quelque chose est tombé ce jour-là : j’ai vu les deux catholicos retenir leurs larmes, l’émotion aussi du président arménien », a rapporté Mgr Joseph Kelekian, curé de l’éparchie (catholique) de Sainte-Croix de Paris, lors d’une conférence de presse organisée à Paris, mardi 14 juin, par l’œuvre d’Orient, en amont du voyage du pape.

« En 2001, Jean-Paul II n’avait été accueilli par aucune manifestation populaire : au fond, les Arméniens ne savaient pas trop qui était ce pape », reconnaît ce descendant d’une famille arménienne chassée de Turquie vers la Syrie puis le Liban lors du génocide. « Désormais, ils connaissent le pape François parce qu’il a dit ce mot  : et pour cette raison, ils vont lui organiser une grande réception ».

Vrai enthousiasme

Vendredi 24 juin, le pape François se rendra de fait directement au siège patriarcal d’Etchmiadzin, où il rencontrera le Catholicos de tous les Arméniens Karékine II. Le dimanche 26, il participera à la messe à la cathédrale de cette Église orthodoxe autocéphale, encore largement majoritaire.

« Le pape François prononcera l’homélie pendant la messe célébrée par le Catholicos  : avez-vous déjà vu cela avec une Église orthodoxe  ? », interroge Mgr Joseph, qui voit aussi un « enjeu œcuménique » dans ce prochain voyage. Comme dans de nombreux pays du Moyen-Orient, les relations sont souvent délicates entre l’Église locale et sa « petite sœur » catholique, souvent de création plus récente (en l’occurrence 1741 pour l’Église catholique arménienne).

« Il y a cette fois un vrai enthousiasme pour cette venue du pape », confirme le P. Manuel Racho-Hovhannessian, prêtre de l’Église apostolique à Arnouville-lès-Gonesse (Val-d’Oise). « Cette visite va peut-être affermir les relations entre les deux Églises, déjà engagées dans une démarche de compréhension et d’accords pour créer une bonne entente ».

Prière pour la paix

Enfin, la paix devrait être un autre thème fort pendant ces quelques jours, pour ce voyage dans une région à hauts risques du Caucase. Le samedi, une rencontre œcuménique de prière pour la paix est prévue dans la soirée sur la Place de la République, à laquelle « 50 à 60 000 personnes sont attendues ».

« Cette rencontre va apporter une bouffée d’air de paix dans un pays entouré par l’islam », avance le P. Manuel, qui voit la venue du pape comme le signe d’un « pont entre l’Occident et cet Orient délaissé ». « C’est aussi un encouragement du pape pour ces chrétiens d’Orient qui subissent de nouveau le martyre dans la région ».

Signe des tensions ethnico-religieuses dans le Caucase, les deux Églises arméniennes - apostolique comme catholique - ont semble-t-il refusé que le pape François se rende au même moment dans l’Azerbaïdjan voisin  : un pays allié à la Turquie, majoritairement chiite, et avec lequel l’Arménien est en conflit à propos de la région du Haut-Karabagh.

« Les Arméniens auraient été d’accord pour que le pape se rende en Géorgie, autre pays chrétien. Mais mettre sur le même plan l’Arménie à 99 % chrétienne, et l’Azerbaïdjan à 99 % musulman, ça n’a pas de sens. Nous nous serions sentis lésés », assure le prêtre catholique.

> À lire aussi  : En Arménie, le pape visitera le mémorial des victimes du génocide

 

Source: La croix . Article de Mme Anne-Bénédicte Hoffner)

 

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Le Cardinal Sarah , Préfet de la Congrégation Romaine pour le Culte et les Sacrement, invite prêtres et fidèles à se tourner vers l’Orient, le Christ.

 

Comment remettre Dieu au cœur de la liturgie

Le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, appelle à une grande réflexion sur l’eucharistie. Et invite prêtres et fidèles à se tourner vers l’Orient, le Christ.

Il y a quelques semaines, vous avez émis le souhait de voir « remis au centre le sacrement des sacrements », c’est-à-dire l’eucharistie. Pour quelle raison ?

Je souhaite engager une grande réflexion sur cette question, afin de remettre l’eucharistie au centre de notre vie. Je constate que beaucoup de nos liturgies deviennent des spectacles. Souvent, le prêtre ne célèbre plus l’amour du Christ à travers son sacrifice, mais une rencontre entre amis, un repas convivial, un moment fraternel.

En cherchant à inventer des liturgies créatives ou festives, nous courons le risque d’un culte trop humain, à la hauteur de nos désirs et des modes du moment. Peu à peu, les fidèles s’éloignent de ce qui nous donne la Vie. Pour les chrétiens, l’eucharistie, c’est une question de vie ou de mort !

Comment remettre Dieu au centre ?

La liturgie est la porte de notre union à Dieu. Si les célébrations eucharistiques se transforment en autocélébrations humaines, le péril est immense, car Dieu disparaît.

Il faut commencer par replacer Dieu au centre de la liturgie. Si l’homme en est le centre, l’Église devient une société purement humaine, une simple ONG, comme l’a dit le pape François. Si, à l’inverse, Dieu est au cœur de la liturgie, alors l’Église retrouvera sa vigueur et sa sève ! « Dans notre rapport avec la liturgie se joue le destin de la foi et de l’Église », écrivait de manière prophétique le cardinal Joseph Ratzinger.

Quel remède recommandez-vous ?

La reconnaissance de la liturgie comme œuvre de Dieu suppose une vraie conversion du cœur. Le concile Vatican II insistait sur un point majeur : dans ce domaine, l’important n’est pas ce que nous faisons, mais ce que Dieu fait. Aucune œuvre humaine ne pourra jamais réaliser ce qui se trouve au cœur de la messe : le sacrifice de la croix.

La liturgie nous permet de sortir des murs de ce monde. Retrouver la sacralité et la beauté de la liturgie requiert donc un travail de formation pour les laïcs, les prêtres et les évêques. Il s’agit d’une conversion intérieure.

Pour remettre Dieu au centre de la liturgie, il faut aussi le silence : cette capacité de se taire pour écouter Dieu et sa parole. J’affirme que nous ne rencontrons Dieu que dans le silence et l’approfondissement de sa parole dans les profondeurs de notre cœur.

Comment faire concrètement ?

Se convertir, c’est se tourner vers Dieu. Je suis profondément convaincu que nos corps doivent participer à cette conversion.

Le meilleur moyen est certainement de célébrer – prêtres et fidèles – tournés ensemble dans la même direction : vers le Seigneur qui vient.

Il ne s’agit pas, comme on l’entend parfois, de célébrer le dos tourné aux fidèles ou face à eux. Le problème n’est pas là. Il s’agit de se tourner ensemble vers l’abside qui symbolise l’Orient où trône la croix du Seigneur ressuscité.

Par cette manière de célébrer, nous expérimenterons, jusque dans nos corps, la primauté de Dieu et de l’adoration. Nous comprendrons que la liturgie est d’abord notre participation au sacrifice parfait de la croix. J’en ai fait personnellement l’expérience ; en célébrant ainsi, l’assemblée, avec le prêtre à sa tête, est comme aspirée par le mystère de la croix au moment de l’élévation.

Mais cette manière de faire est-elle autorisée ?

Elle est légitime et conforme à la lettre et à l’esprit du Concile. En tant que préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, je tiens à rappeler que la célébration versus orientem est autorisée par les rubriques du Missel, qui précisent les moments où le célébrant doit se retourner vers le peuple.

Il n’est donc pas besoin d’autorisation particulière pour célébrer face au Seigneur. Ainsi, dans une tribune publiée par L’Osservatore Romano, en juin 2015, j’ai proposé que les prêtres et les fidèles se tournent vers l’Orient au moins pendant le rite de la pénitence, pendant le chant du Gloria, les oraisons et la prière eucharistique.

Dans l’esprit de beaucoup, le changement d’orientation de l’autel est lié à Vatican II. Est-ce vrai ?

Plus de cinquante ans après la clôture de Vatican II, il devient urgent que nous lisions ses textes ! Le Concile n’a jamais demandé de célébrer face au peuple ! Cette question n’est pas même abordée par la constitution Sacrosanctum concilium… Bien plus, les Pères du Concile voulaient souligner la nécessité pour tous d’entrer en participation du mystère célébré. Dans les années qui ont suivi Vatican II, l’Église a cherché les moyens de mettre en œuvre cette intuition.

Ainsi, célébrer face au peuple est devenu une possibilité, mais pas une obligation. La liturgie de la Parole justifie le face-à-face du lecteur et des auditeurs, le dialogue et la pédagogie entre le prêtre et son peuple.

Mais dès que nous arrivons au moment où l’on s’adresse à Dieu – à partir de l’offertoire –, il est essentiel que le prêtre et les fidèles se tournent ensemble vers l’Orient. Cela correspond tout à fait à ce qu’ont voulu les Pères conciliaires.

Je crois qu’il faut revenir au texte du Concile. Certaines adaptations à la culture locale n’ont probablement pas été assez mûries. Je pense à la traduction du Missel romain.

Dans certains pays, des éléments importants ont été supprimés, notamment au moment de l’offertoire. En français, la traduction de l’Orate fratres a été tronquée. Le prêtre devrait dire : « Priez mes frères pour que mon sacrifice qui est aussi le vôtre soit agréable à Dieu le Père tout-puissant. » Et les fidèles de répondre : « Que le Seigneur reçoive de vos mains ce sacrifice pour la louange et la gloire de son nom, pour notre bien et celui de toute sa sainte Église. »

À l’audience qu’il m’a accordée, le samedi 2 avril, le pape m’a confirmé que les nouvelles traductions du Missel romain doivent impérativement respecter le texte latin.

Que faites-vous de la participation des fidèles ?

La participation des fidèles est primordiale. Elle consiste avant tout à se laisser entraîner à la suite du Christ dans le mystère de sa mort et de sa résurrection. « On ne va pas à la messe pour assister à une représentation. On y va pour participer au mystère de Dieu », a rappelé le pape François tout récemment.

L’orientation de l’assemblée vers le Seigneur est un moyen simple et concret de favoriser une vraie participation de tous à la liturgie.

La participation des fidèles ne saurait donc être comprise comme la nécessité de faire « quelque chose ». Sur ce point, nous avons déformé l’enseignement du Concile. Au contraire, il s’agit de laisser le Christ nous prendre, et nous associer à son sacrifice. Seul un regard trempé dans une foi contemplative nous gardera de réduire la liturgie à un spectacle où chacun aurait un rôle à jouer. L’eucharistie nous fait entrer dans la prière de Jésus et dans son sacrifice, car Lui seul sait adorer en esprit et en vérité.

Quel sens l’Église donne-t-elle à cette question de l’orientation ?

D’abord, nous ne sommes pas les seuls à prier de manière orientée. Le Temple juif et les synagogues ont toujours été orientés. En retrouvant cette orientation, nous pourrons repartir vers nos origines. Je constate aussi que des non chrétiens, les musulmans en particulier, sont orientés pour prier.

Pour nous, la lumière, c’est Jésus Christ. Toute l’Église est orientée vers le Christ. Ad Dominum.

Une Église refermée sur elle-même en un cercle clos aurait perdu sa raison d’être. Pour être elle-même, l’Église doit vivre face à Dieu. Notre point de référence, c’est le Seigneur ! Nous savons qu’Il a vécu avec nous et qu’Il est reparti vers le Père sur le mont des Oliviers, situé à l’est de Jérusalem. Et qu’Il reviendra de la même manière.

Rester tournés vers le Seigneur, c’est L’attendre chaque jour. Il ne faudrait pas que Dieu se plaigne constamment : « Ils tournent vers moi leur dos au lieu de tourner vers moi leur visage ! » (Jr 2, 27). [...]

Orientation « Ainsi, de célébration en célébration, annonçant le mystère pascal de Jésus “jusqu’à ce qu’Il vienne” (1 Co 11, 26), le peuple de Dieu en pèlerinage s’avance par la porte étroite de la Croix. »

Catéchisme de l’Église catholique, § 1344, en conclusion du chapitre «L’institution de l’eucharistie».

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Une serveuse a été giflée à Nice parce qu’elle servait de l’alcool durant le ramadan. Pour Géraldine Smith, la pression montante d’une minorité peut transformer la vie quotidienne. Géraldine Smith est l’auteur de « Rue Jean-Pierre Timbaud, une vie de famille entre bobos et barbus ». 
[...]

Des incidents comme l’agression de la serveuse à Nice provoquent toujours une grande gêne, comme si nous ne voulions pas y croire. Quels sont les ressorts de cet aveuglement volontaire ?

On est gêné quand la réalité ressemble à une caricature. Dans le premier jet de mon livre figurait une histoire tellement scabreuse que j’ai fini par l’enlever – aussi pour protéger la personne qui me l’avait racontée. Un imam intégriste, marié et père de famille, avait offert des dessous sexy, à motif léopard, à une enseignante dans la classe où se trouvait son fils. Cette anecdote me gênait tant elle exposait l’hypocrisie sous le masque figé de la vertu. En la rapportant, j’aurais eu l’impression de fournir un argument facile à ceux qui n’attendaient que ça pour mettre tous les musulmans dans le même sac, comme des «frustrés», des bigots enragés.

Or, je n’aurais peut-être pas pris autant de pincettes pour «bouffer du curé». En France, personne ne se dirait que dénoncer des prêtres pédophiles risque de stigmatiser l’Église catholique. Il y a un fond de mauvaise conscience par rapport à la «mission civilisatrice» de l’Occident qui nous empêche d’appliquer la même mesure aux anciens colonisés.Donc, on évite de parler de «terroristes islamistes», comme si l’Islam n’avait rien à voir dans le jihadisme. [...]

En quoi l’antiracisme né de SOS Racisme dans les années 1980 participe-t-il de ce déni ?

Très simplement et de bonne foi: pour qu’on ne touche pas à son «pote», qui était noir ou arabe, l’antiraciste a célébré l’immigré et le musulman au point d’en faire des icônes, des souffre-douleurs historiques qu’il fallait enfin «respecter» tels qu’ils étaient. 

Comme le racisme existait bel et bien, cette défense de ses victimes – a priori une noble cause – n’a pas été perçue pour ce qu’elle était paradoxalement devenue, à savoir un déni des hommes et des femmes en chair et en os vivant parmi nous. Personne, en effet, n’a pour voisin «l’immigré» ou «le» musulman! Or, tout désaccord avec un immigré ou un musulman en particulier était stigmatisé comme du «racisme». [...]

Le Figaro

 

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La bataille du Monastère des saints Apôtres

 

1901

https://en.wikipedia.org/.../Battle_of_Holy_Apostles...


La bataille du Monastère des saints Apôtres 1901, 22 Guerriers Arméniens chrétiens affrontent 6 000 Turcs musulmans, 3 chrétiens sont morts (que Dieu accueille leur âmes au paradis), mais 1800 musulmans sont morts (Que Dieu pardonne leurs péchés) et les Arméniens sont victorieux !

 «Le Seigneur est mon rocher et ma forteresse, mon libérateur; mon Dieu, ma force, en qui je me confie; mon bouclier et la corne de mon salut, ma citadelle.

Je vais faire appel au Seigneur, qui est digne d'être loué; et je serai sauvé de mes ennemis. "(Psaume 18: 2)

 

The Battle of Holy Apostles Monastery 1901 ,22 Armenians Christians Warriors fight 6 000 Turks Muslim ,3 Christians died (may God welcome their soul in Heaven) but 1800 Muslim died (May God forgive their sins) and Armenians took victory !! “The Lord is my rock and my fortress and my deliverer; my God, my strength, in whom I will trust; my shield and the horn of my salvation, my stronghold. I will call upon the Lord, who is worthy to be praised; so shall I be saved from my enemies.” (Psalm 18:2)

 

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Pour Thibault de Montbrial, il n’y a pas de doute, l’attaque du club gay d’Orlando est bien un acte de terrorisme islamiste. Il rappelle notamment que le 26 mai 2016, l’État islamique avait appelé ses sympathisants à se mobiliser.

[;..] Les éléments rendus publics par le FBI permettent d’identifier un mode opératoire qui correspond à la lettre aux incitations de passages à l’acte des multiples messages vidéo de l’État Islamique adressés aux populations musulmanes occidentales.

Théorisée par le porte parole de l’État Islamique Mohamed Al-Adnani dans son appel du 22 septembre 2014, il s’agit d’une incitation générale à tous les musulmans, où qu’ils soient, à tuer des occidentaux, par tous les moyens. Il faut donc dissocier ces actes d’initiative auxquels Daech incite les musulmans qui vivent en occident, des attaques commanditées et organisées par un réseau, comme l’opération du 13 novembre à Paris. [...]

Depuis 2014, l’État Islamique a multiplié les incitations de cette sorte. En dernier lieu, une vidéo de ce même Al-Adnani a été diffusée le 26 mai 2016, appelant les sympathisants de l’État Islamique à se mobiliser pendant le mois du ramadan et à frapper les occidentaux partout où cela était possible et en particulier chez eux. [...]

C’est pourquoi, au-delà des mots d’ordre de tel ou de tel groupe terroriste, il est indispensable de comprendre que l’Occident est avant tout attaqué par des gens qui, quelles que soient leur organisation, sont mus par une idéologie de conquête: celle de l’Islam radical sunnite.

 Et les actes de terreurs menés depuis plusieurs mois, en Europe ou aux États-Unis pour promouvoir cette idéologie sont le plus souvent opérés par des personnes qui possèdent la nationalité du pays qu’elles attaquent. C’est dire le défi auquel l’Europe et les États-Unis sont confrontés s’inscrit donc dans la durée.

Le Figaro

 

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« Les gays doivent mourir », déclare l’imam de la mosquée d’Orlando

L'iman d'Orlando appelle à tuer les gays

Farrokh Sekaleshfar était invité à la mosquée d’Orlando pour délivrer un message plein d’amour et de tolérance où il explique que « les gays doivent mourir ».

C’était en avril 2016.

Deux mois plus tard, dimanche 12 juin, Omar Mateen cherchait à faire mourir les 300 homosexuels d’un nightclub gay d’Orlando, mais arrêté par les tirs de la police, il ne réussira à en tuer que 50 et faire 53 blessés (chiffre provisoire)

(Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pourDreuz.info.)

 

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Les Etats-Unis et l'Union européenne continuent de faire pression sur les partenaires de Gazprom en Europe pour les amener à renoncer au projet Nord Stream 2 prévoyant la construction d'un deuxième gazoduc censé relier la Russie à l'Allemagne par la mer Baltique.

Le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel a évoqué trois conditions nécessaires pour réaliser ce projet. La première est que le gazoduc doit être conforme aux normes européennes en vigueur. La deuxième est qu'il n'ait pas d'effet négatif sur le transit de gaz russe via l'Ukraine. Enfin, la troisième condition consiste dans le fait que le nouveau pipeline ne doit pas entraver l'approvisionnement de l'Europe de l'Est en gaz.

 

M. Gabriel a appelé Berlin à considérer le projet Nord Stream 2 en termes de développement économique et non comme une manœuvre politique.

 

Parmi ceux qui tentent de torpiller ce projet, il convient de citer en premier lieu les pays transitaires qui risquent de perdre des milliards de dollars en cas de construction du gazoduc.

L'Allemagne s'est dès le début déclarée intéressée par le nouveau pipeline qui permettrait de réduire de 50% les coûts de transport de gaz russe par rapport aux coûts de son acheminement via l'Ukraine. Cette différence couvrirait facilement les dépenses pour la construction du gazoduc estimées à huit milliards d'euros.

Selon Alexandre Passetchnik, analyste chef de la Fondation nationale pour la sécurité énergétique de Russie, la déclaration de Sigmar Gabriel reflète les divergences entre les autorités allemandes et les responsables de Bruxelles sur ce projet.

"Il est évident que M. Gabriel veut soutenir les entreprises allemandes, mais qu'il souhaite également éviter les tensions politiques avec Bruxelles", a déclaré l'expert au quotidien russe Svobodnaïa Pressa.

D'après M. Passetchnik, Berlin cherche à défendre ses intérêts, mais il ne veut pas se quereller avec Washington et Bruxelles. D'où sa position ambigüe.

Le projet Nord Stream 2 a fait l'objet d'intrigues politiques en Europe, surtout au milieu de la crise ukrainienne.

"Tout cela, c'est de la politique. L'une des raisons consiste dans les sentiments russophobes qui prévalent chez les fonctionnaires européens. Une autre

MERCREDI 15 JUIN 2016/ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR :
St Severus and
the Ascension

9thSinaiAscension

Here are several hymns of St Severus of Antioch on the Feast of the Ascension. Each one is a jewel, a precious gem, filled with an accurate and Orthodox Christology describing our Lord Jesus Christ, the Word of God incarnate, as perfect God and perfect man, without confusion, mixture, division or separation. May the prayers and blessing of this great father among the saints be with us all.

 

Hymn 103

Thou, God, who bowed the heavens,
And came down like rain upon a fleece,
Became incarnate without change,
Of the Holy Spirit, and of the God-Bearer,
The Virgin Mary.

Thou fulfilled the dispensation
In the flesh, without tumult,
And ascended in glory into heaven
With a shout of God-befitting praise,
And with the voice of a trumpet,
Being recognised by the bodiless hosts
Of heavenly beings to be King of Glory.

Though making no addition at all to the Trinity
Remaining God, and being the same,
Thou became man for our sake,
Raising and setting us together
With Thee in glory in heaven.
Praise to Thee!

Hymn 104

The Word who is before the ages,
The Only One, the wisdom and power of God,
As he was in an incomprehensible manner
Hypo-statically united to flesh possessing an intelligent soul,
When of His own will he came down to earth,
And yet did not leave heaven, but filled all things,

So also after he had risen from among the dead
Went up and was exalted in the body to heaven,
Though he had never left or abandoned the throne of glory;

In order that, having raised with him all of us who have been saved by grace
Like a second Adam, he might also make us to sit with him
In heaven in great God-befitting glory,
According to the abundant and incomprehensible riches
Of His grace toward us.

With him therefore as he goes up
Let us all go up to heaven in mind,
And with David the prophet let us cry and say,
God hath gone up with praise and a procession of victory,
The Lord with the voice of a trump;

And, being joined to the sublime hosts
And having been exalted with him
That is exalted and cannot be approached,
Let us make answer to the more sublime hosts and say,
Lift up the gates, rulers among you;
And be opened and lifted up, eternal gates,
And the great King of all the ages in glory shall come in,
The Lord of all hosts.

Hymn 105

The Word of God, who shone on us,
Who were aforetime sitting in darkness
And in the shadows of death,
Through his saving coming in the flesh,
And raised us with him, who were dead,
Through his glorious Resurrection from the dead,
Hath made us to ascend together with him to heaven
Through his divine Ascension, and to sit with him in glory before his Father.

Let us mind things that are above;
Let us seek things that are above;
Let us forget deeds that are of the earth and earthly,
Praising the riches of his God-befitting mercifulness toward us,
And his mercy that cannot be measured.

Hymn 106

Though the only Son of God, the Word,
United to himself hypostatically the flesh of our weakness,
Possessing a rational and intelligent soul,
Without sin and pollution without being changed
(For this was required for the purpose of healing us, the feeble ones affected by the disease of sin),

Yet still, as being mighty and omnipotent,
He in it overcame and brought to naught the devil
Who has the power of death,
And, after he had risen from the dead,
He ascended in glory to heaven;

So that the hosts of the heavenly ones also sing to him the song of victory.
Some ask, Who is this King of Glory?
And others answering cry to them,
The Lord strong and mighty,
The Lord the mighty in war.

The Lord and Maker of all hosts;
He is the King of Glory.
Him let us also all together praise
With the Father and with the Holy Spirit and say,
Holy art thou, Holy art thou; Holy art thou, Lord.

Hymn 107

The hosts of heaven shook with amazement,
And trembling seized the lines and ranks of the bodiless armies of angels,
When they saw that their Creator and Maker,
Christ, the Word of God and the Father,
Who became by dispensation the second Adam,
Had in the body been lifted into the heights and exalted,

And had passed through all the heavens,
And in him with him lifted us all to the exalted heights
And made us sit with him in glory and with his heavenly Father,
Us, the strangers, the far-removed and rejected,
The enemies, who are not in any way worthy even of earth.

Therefore together with the prophet David and with the immaterial Company above,
Before the great and new wonder and miracle of our salvation,
Let us all together sing and say
Sing to the Lord a new song of praise,
Because he hath done wonders toward us,
The merciful one.

( Source: http://www.stgeorgeministry.com/?p=531 )

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 6,1-6.16-18.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. 
Ainsi, quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. 
Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, 
afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. 
Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. 
Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. 
Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. 
Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; 
ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ; ton Père qui voit au plus secret te le rendra. »

 

 

Par le Padre Pio de Pietrelcina

(1887-1968), capucin 
GF, 173 ; Ep 3, 982-983 (trad. Une Pensée, Mediaspaul 1991, p. 24) 

 

« Ferme la porte et prie ton Père qui est présent dans le secret »

 

Sois assidu à la prière et à la méditation. Tu m'as dit que tu avais déjà commencé. C'est là une bien grande consolation pour un père qui t'aime comme lui-même ! Continue donc à progresser dans cet exercice de l'amour envers Dieu. Fais chaque jour un pas de plus : de nuit, à la faible lueur de la lampe, parmi les faiblesses et dans la sécheresse de l'esprit ; ou de jour, dans la joie et l'illumination qui éblouit l'âme... 

Si tu le peux, parle au Seigneur dans l'oraison, loue-le. Si tu n'y parviens pas parce que tu n'es pas encore bien avancé dans la vie spirituelle, ne t'inquiète pas : enferme-toi dans ta chambre et mets-toi en présence de Dieu. Il te verra et appréciera ta présence et ton silence. Ensuite, il te prendra par la main, te parlera, fera les cent pas dans les allées de ce jardin qu'est l'oraison, et tu y trouveras ta consolation. Rester en présence de Dieu simplement pour manifester notre volonté de nous reconnaître ses serviteurs, voilà un excellent exercice spirituel qui nous fait avancer dans le chemin de la perfection. 

Lorsque tu es uni à Dieu par la prière, examine qui tu es, en vérité ; parle-lui si tu le peux, et si cela t'est impossible, arrête-toi, reste devant lui. Ne te donne pas d'autre peine.

 

MERCREDI 15 JUIN 2016/ELÉMENTS POUR MÉDITER, RÉFLÉCHIR, PRIER ET MIEUX AGIR :
 
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